okenwillow reviewed La Maison qui glissait by Jean-Pierre Andrevon
Review of 'La Maison qui glissait' on 'Goodreads'
5 stars
Gné… ? Je découvre à peine Jean-Pierre Andrevon, comment cela se fait-il ? Comment ai-je pu passer à côté si longtemps ?
L’histoire démarre un matin torride du mois d’août, dans une tour de banlieue, quelque part en France, de nos jours. Il fait chaud, très chaud, un brouillard blanc et opaque encercle la tour des Érables, peuplée de quelques 300 habitants en ce dernier week end d’août. Les occupants de la tour s’éveillent dans un silence pesant, et vont passer leur première journée sans électricité, sans moyen de communication, et sans le moindre contact avec l’extérieur. Quelques téméraires ne reviendront pas de leur expédition dans le brouillard, tandis que les « survivants » commencent peu à peu à s’organiser dans la tour. Plusieurs personnages entrent en scène, il n’y a pas de vraiment de héros, et chacun agit et se comporte différemment face à la situation, des liens se …
Gné… ? Je découvre à peine Jean-Pierre Andrevon, comment cela se fait-il ? Comment ai-je pu passer à côté si longtemps ?
L’histoire démarre un matin torride du mois d’août, dans une tour de banlieue, quelque part en France, de nos jours. Il fait chaud, très chaud, un brouillard blanc et opaque encercle la tour des Érables, peuplée de quelques 300 habitants en ce dernier week end d’août. Les occupants de la tour s’éveillent dans un silence pesant, et vont passer leur première journée sans électricité, sans moyen de communication, et sans le moindre contact avec l’extérieur. Quelques téméraires ne reviendront pas de leur expédition dans le brouillard, tandis que les « survivants » commencent peu à peu à s’organiser dans la tour. Plusieurs personnages entrent en scène, il n’y a pas de vraiment de héros, et chacun agit et se comporte différemment face à la situation, des liens se créent, des caractères se confirment. Chaque matin, l’environnement immédiat de la tour des Érables affiche des modifications, chaque jour des gens disparaissent sans explication, et la tour commence à s’enfoncer progressivement dans le sol. Les événements extraordinaires imaginés par Andrevon sont ancrés dans une réalité proche de nous, parmi des gens divers et variés, issus de tous les horizons, avec leurs défauts, leurs qualités, leurs affinités. La tension monte progressivement, l’horreur s’installe, et chacun demeure impuissant face à la fatalité. Les habitants de la tour sont happés par une situation absurde, le non-sens fait place à la routine malgré son horreur grandissante. Le dénouement propose une explication à toute l’intrigue, qu’on prendra comme on voudra, qui pourra décevoir, ou pas. Sacrée histoire tout de même, un livre à mi-chemin entre Lovecraft et Stephen King !