The Melancholy of Resistance

Lecture éreintante, c'est le moins que l'on puisse dire. Le flot ininterrompu de mots nous plonge dans une étrange apnée littéraire où le lecteur peine à prendre son souffle. Quant à l'univers dans lequel nous sommes plongés, un mélange de nihilisme et de renoncement du poétique devant l'implacable rouleau compresseur du matérialisme et du cynisme, nous ne pouvons que, nous aussi, nous avouer vaincus. La Mélancolie de la Résistance représente à mes yeux ce que nombre d'entre eux éprouvaient après l'effondrement : fin d'une idéologie, guerre mondiale, sortie des camps... une humanité qui se sera perdue dans l'abject et l’indicible folie humaine. Réveil difficile. Ma lecture achevée, je ne peux que constater le sentiment d'avoir ici affaire à un grand roman, de ceux qui prouvent que l'écriture peut dire du réel et que nul autre pinceau que celui de l'Art ne peut exprimer.

obviously exceptional, singular etc., but a clunky variant on the Uncle Charles principle endures throughout; each character thinks in clichés which are placed in quotation marks. don't know if its' a translation thing but I found it annoying

Normally, I despise stream of consciousness. But somehow the run-on thoughts and sentences were tolerable in this one. I think it is because the book is incredibly dark. Don't read this book for admirable characters or hope of any kind. But if you want the recognizably petty, the bureaucrats, the power seekers, the lost filling their lives with knickknacks or booze - well then this is your book.