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Ariel Kyrou, Jérôme Vincent: Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire (Paperback, Français language, Les Nouvelles éditions ActuSF) No rating

Littératures d'évasion, de réflexion, de recherche, de critique sociétale... Les littératures de l'imaginaire nous sont …

Ce que mon séjour dans la Silicon Valley m'a vraiment appris, c'est que si nous avons encore en France l'horizon d'une émancipation collective, aux États-Unis, la libération s'est d'emblée conçue comme individuelle, et dès la contre-culture hippie. À l'opposé de ça, la volte, c'est toujours le collectif. La horde, c'est toujours le collectif. Les furtifs, c'est toujours collectif ! Rien de ce que j'ai écrit n'est fondé sur la libération de l'individu comme entité solitaire. Ça c'est le rêve du néolibéralisme, sa limite profonde : il ne crois pas que les liens puissent libérer. Il les voit d'abord sinon uniquement comme des chaînes. C'est effectivement un motif viscéral de désespoir. Le biopunk, ce serait l'inverse sur cet axe-ci : comprendre que les interdépendances entre les êtres trament un milieu fécond et nourricier, une étoffe dont sont tissées nos libertés réelles. Rien de plus jouissif qu'un groupe qui marche bien, qui s'éclate, qui crée ensemble. Rien de plus intense qu'une amitié ou un amour qui t'ouvre au monde.

Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire by ,

Extrait de l'entrevue avec Alain Damasio, « Du cyberpunk au biopunk », p. 392-409 #SF #science-fiction #SFFF #biopunk #politique

Ariel Kyrou, Jérôme Vincent: Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire (Paperback, Français language, Les Nouvelles éditions ActuSF) No rating

Littératures d'évasion, de réflexion, de recherche, de critique sociétale... Les littératures de l'imaginaire nous sont …

(...) la SF est le genre le plus important pour notre époque, le plus libre et le plus puissant si tu veux interroger l'humanité et son futur. (...) c'est un outil fantastique pour penser et faire penser, pour faire de la politique intelligente et fine. Ma lecture du genre, qui vaut ce qu'elle vaut, est que la science-fiction a été dominée dans les cinquante dernières années par le cyberpunk et sa promesse indirecte ou souterraine d'émancipation des corps et des esprits par la technologie. Dès le début pourtant, et c'est le sens du suffixe « punk », les écrivains devinent déjà que ça va foirer, que le cyber comme augmentation de l'humain va être dévoyé, tordu, sali du dedans par les corporations et le capitalisme, par les pulsions de pouvoir de domination, la lâcheté et l'avidité, etc. Malgré tout, la promesse a été reprise par moultes entreprises de la Tech, les GAFAM en tête, par Apple par exemple, qui fait du « cyberpunk washing ». Ils ont préservé la promesse de libération par la techno, mais sans ce que ça implique de merde, de crasse, de dégradations, de perversions, etc. Ce n'est qu'une libération publicitaire, strictement individuelle. (...) La trahison de la promesses cyberpunk, son retournement en une immense machination de la dépendance, est le grand événement du XXIe siècle, bien plus important que toutes les guerres parce qu'elles structurent le quotidien de 6 ou 7 milliards d'individus dans tous les pays du monde. (...) Si tu crois à la puissance libératrice de la science-fiction, cette trahison implique de faire émerger un autre paradigme. Et cet autre paradigme, à mes yeux, c'est le vivant, à la fois animal et végétal, les bactéries, les virus, les champignons autant que les biotopes, c'est notre rapport à renouer avec les rivières, la montagne, l'océan, les forces. J'appelle ça le biopunk, même si le mot sonne un peu schtroumpf.

Pourquoi lire de la science-fiction et de la fantasy ? (et aller chez son libraire) : Manifeste pour les littératures de l'imaginaire by ,

Extrait de l'entrevue avec Alain Damasio, « Du cyberpunk au biopunk », p. 392-409 #SF #science-fiction #SFFF #biopunk #cyberpunk

WAYNE'S 2024 BOOKS: BOOKS 17 to 20
(all by Cory Doctorow, aka @pluralistic )

Because I got some last minute work on New Year's Eve and missed out on writing proper reviews and have to take the kid to fireworks in a half hour, you get... speed reviews! Huzzah!

17) For the Win
by Cory Doctorow

Loved it. MMORPG teenage gold farmers unionise and fight back against the stinky adults abusing their labour for profit without sharing the wealth. Great detail, fantastic characters; I was engrossed and even gasped a few times! Technically a YA book but the only thing YA about it is that there was no sexytime. If you can get a YA to read this, don't be surprised that they fight back against their capitalist oppressors before long. Yay!

18) Little Brother
by Cory Doctorow

Another technically YA book, about late teens getting entangled in a …

Emily St. John Mandel: Station Eleven (français language, 2016, Payot & Rivages) 4 stars

Un soir d’hiver à l’Elgin Theatre de Toronto, le célèbre acteur Arthur Leander s’écroule sur …

Station Eleven d’Emily St. John Mandel C’est un carnet de voyage #postapocalyptique , j’en suis à la moitié. C’est une #dystopie très vraisemblable, surtout post-covid (oui on y est encore, calmez-vous). C’est très américain aussi par le côté sectes flippantes et camping dans les Wallmarts. Pour le moment en tout cas j’aime beaucoup.

#SF #vendredilecture #mastolivre

It's hard to find at all, but my friend is right about it being even harder to find in audio.

If you're interested, check out the audiobook tab on my website for not only but and collections:
https://susankayequinn.com/

Folks should also be aware that @grist Imagine 2200 stories are in audio as well (at least the ones 2022 and prior are human, not AI, which I hate):
https://grist.org/imagine2200/

h/t @amici

Alastair Reynolds isn't a horror author, but he's very good at building a sense of dread around events in the history of his worlds.

For example alluding to a "failed space colony" (creepy) where the children were "raised by robots" and it "all went wrong." The omission of detail makes it all the more horrible.

When I think of a neat story idea my initial instinct is to just ... tell it in real time. Some stories carry more weight when they are the thing no one wants to talk about.