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Après la ’Ndrangheta, la lente reconstruction d’Annamaria

Annamaria et ses enfants ont quitté la Calabre il y a près de dix ans pour le nord de l’. Elle est l’une des premières mères à avoir intégré le projet «Libre de choisir» et expérimenté une nouvelle vie, loin de la calabraise.

Par Cécile Debarge › https://www.mediapart.fr/journal/international/160825/apres-la-ndrangheta-la-lente-reconstruction-d-annamaria?at_medium=rs-cm&at_campaign=mastodon&at_account=mediapart

Après la ’Ndrangheta, la lente reconstruction d’Annamaria © Illustration Justine Vernier / Mediapart

En Sicile, le «modèle Catane» pour sauver les mineurs de Cosa Nostra

Depuis 2020, le juge Roberto Di Bella a importé à Catane, en , son protocole «Libre de choisir» pour protéger les mineurs des familles de la sicilienne. L’expérience va plus loin qu’en Calabre: les services sociaux de la ville ont créé une équipe ad hoc pour les prendre en charge.

Par Cécile Debarge › https://www.mediapart.fr/journal/international/140825/en-sicile-le-modele-catane-pour-sauver-les-mineurs-de-cosa-nostra?at_medium=rs-cm&at_campaign=mastodon&at_account=mediapart

En Sicile, le « modèle Catane » pour sauver les mineurs de Cosa Nostra © Illustration Justine Vernier / Mediapart

Roberto "Ils m’ont volé la vie, ils m’ont broyé"
https://actualitte.com/article/124949/droit-justice/roberto-saviano-ils-m-ont-vole-la-vie-ils-m-ont-broye Le 14/07/2025, Roberto Saviano s’est effondré en larmes dans la salle d’audience de la Cour d’appel de quand la condamnation de Francesco , alias « Cicciotto ’e mezzanotte » (Frankie de minuit) du clan des Casalesi a été confirmée En 2008 il avait désigné le et une de ses collègues responsables des condamnations visant la , les exposant ainsi à une menace de mort à peine voilée

reviewed I'm Still Alive by Roberto Saviano

Roberto Saviano: I'm Still Alive (EBook, German language, 2023, Cross Cult)

Die Geschichte einer tiefen Wunde. Der italienische Journalist Roberto Saviano war sechsundzwanzig Jahre alt, als …

Die Macht des Wortes

Saviano schreibt bereits seit fast 20 Jahren über die Mafia und steht seit der Veröffentlichung seines ersten Buches "Gomorrah" 2006 selbst ständig im Fadenkreuz. Dies und seine Motivation beschreibt er in der sehr eindrücklichen Graphic Novel "I'm Still Alive". Die Bilder sind zum Teil schwer anzusehen. Aber es ist nun mal eine Realität. Eine Realität, bei der niemand wegschauen sollte.

Durch Zufall bin ich jetzt bei Arte auf ein sehr interessantes Interview mit Roberto Saviano zu seinem Buch über den 1992 von der Cosa Nostra ermordeten Untersuchungsrichter Giovanni Falcone gestoßen. Im Interview zeigt er Parallelen von Mafia und Kapitalismus auf:

"F: Wie hängt die Mafia mit dem Kapitalismus zusammen?"

"A: Auf vielerlei Art und Weise. Da ist zum Bespiel das Ziel, Profit zu machen, um jeden Preis ohne Regeln. Jede Form von Gewinn als legitim zu betrachten, ohne Wenn und Aber. Es ist eine Form des grenzenlosen Kapitalismus, in der …

Avec , l’émergence d’un «  de  »
https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/110425/avec-trump-l-emergence-d-un-capitalisme-de-malfrats?xtor=CS3-5

Le des années 80 et 90 donne maintenant naissance à ce que l'article désigne par l'expression . À savoir une partie de la bourgeoisie qui se libère des règles qui restaient pour semer le chaos et profiter de leurs immenses moyens et positions politiques pour se comporter en véritables prédateurs à la manière de la . Ils ne hackent pas le , mais se l'approprient.

Capture d'écrande l'article de médiapart, avec en premier, la photo de Trumpet Milei décrite ci-dessous. « Javier Milei et Donald Trump, lors d’un gala dans la résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago, le 14 novembre 2024 à Palm Beach. © Photo Joe Raedle / Getty Images via AFP» Ex trait de l'article: « En réalité, il n’y a pas là de surprises. Les « barons voleurs » de la fin du XIXe siècle sont une référence pour Donald Trump. Et quand on essaie de saisir le contexte qui a créé Trump et Milei, les choses deviennent claires. Les déficiences du néolibéralisme et sa corruption ont affaibli son récit central. Les péronistes argentins et les démocrates états-uniens n’étaient pas les derniers à patauger dans la corruption. Plus profondément, l’échec économique du néolibéralisme a conduit au renforcement de la rente, donc de la nécessité de contourner le marché comme source de revenus. Ce capitalisme prédateur vise la rente suprême, celle de l’État, qui permet toutes les malversations. Et logiquement pour faire de l’État cette proie ultime, il faut en finir avec l’État de droit, avec l’indépendance de la justice et avec les régulations. »
Ensuite parce qu’ils permettent de concentrer la lutte entre ces deux pôles du capital. La fonction principale de Donald Trump est de faire regretter le temps d’avant le chaos, celui de la domination néolibérale. Et de cette façon, l’échec du néolibéralisme est oublié. Mieux encore, une unité défensive se forme dans la société contre les bandits pour revenir au statu quo ante qui est une sorte de dénominateur commun entre les oppositions. Mais ce monde de gangsters qui est celui de Donald Trump n’est pas le fruit d’un malheureux accident. Il est le produit de ce faux « paradis perdu » du néolibéralisme.