Présenté comme un chef-d’œuvre de SF faisant hommage à l’âge d’or de cette dernière, Jack Glass est un ensemble de trois histoires/enquêtes/énigmes où l’identité du coupable n’est un secret pour personne, seul le pourquoi du comment demeure un mystère que l’auteur s’emploie à développer au fil de ces trois histoires. Je suis venue à bout de la première, mais ma patience déjà bien entamée m’a fait faux bond au cours de la seconde. Je préfère la hard science, c’est un fait, si la chose n’est pas réaliste ou plausible, je m’ennuie. En l’occurrence, il faut bien reconnaître que la SF de Roberts ne me convient pas. Des prisonniers exilés sur un astéroïde dans le but de creuser des galeries et d’en faire une structure habitable, équipés seulement d’une b*** et d’un couteau (ou pas loin), déjà, pour moi, c’est mal parti. La façon dont le coupable s’échappe de l’astéroïde constitue pour moi le sommet du ridicule. Louons néanmoins l’auteur pour son fair-play et qui a apparemment bien pris mon abandon de lecture en le retweetant.