okenwillow reviewed L'étrangleur de Cater Street by Anne Perry
Review of "L'étrangleur de Cater Street" on 'Goodreads'
4 stars
Je suis à jour avec William Monk, il ne me restait plus qu’à attaquer la série des Pitt ! Le premier Pitt ayant été écrit plus de dix avant le premier Monk, on notera une nette amélioration chez celui-ci. Globalement, à ce stade de mon immersion dans la série, on peut dire que Monk a bénéficié de l’expérience de Pitt, chez lequel les personnages, déjà bien dépeints, sont peut-être un poil moins fouillés, mais de peu. Néanmoins, au niveau de l’intrigue et du suspens, l’écart est flagrant ! Il ne m’a pas fallu plus de la moitié du livre pour soupçonner l’assassin, l’intrigue n’est pas aussi tordue et complexe que celles auxquelles nous a habitués Monk. Ce premier volume est clairement une introduction, et nous retrouvons bien des similitudes avec l’autre série : un couple improbable se forme et se met au service de la justice. Le personnage de Charlotte …
Je suis à jour avec William Monk, il ne me restait plus qu’à attaquer la série des Pitt ! Le premier Pitt ayant été écrit plus de dix avant le premier Monk, on notera une nette amélioration chez celui-ci. Globalement, à ce stade de mon immersion dans la série, on peut dire que Monk a bénéficié de l’expérience de Pitt, chez lequel les personnages, déjà bien dépeints, sont peut-être un poil moins fouillés, mais de peu. Néanmoins, au niveau de l’intrigue et du suspens, l’écart est flagrant ! Il ne m’a pas fallu plus de la moitié du livre pour soupçonner l’assassin, l’intrigue n’est pas aussi tordue et complexe que celles auxquelles nous a habitués Monk. Ce premier volume est clairement une introduction, et nous retrouvons bien des similitudes avec l’autre série : un couple improbable se forme et se met au service de la justice. Le personnage de Charlotte est une ébauche de celui d’Esther, fille bien née mais en décalage avec son milieu, un franc-parler à la limite du handicap social, une attirance pour la justice et l’équité, pas de doute, Charlotte et Esther sont faites dans le même moule ! J’ai trouvé que le personnage de Thomas est quant à lui moins approfondi (pour le moment) que celui de Monk, qui dès le départ bénéficiait d’une aura de mystère et de complexité sans fond. Les dénouements sont tout aussi abrupts que chez Monk, mais une fois la choses admise on s’y habitue. Une excellente mise en bouche qui laisse espérer de grands progrès !