Kristal reviewed J'appelle mes frères by Jonas Hassen Khemiri
Dans la tête d'Amor
5 stars
Dans "J'appelle mes frères", les sujets graves sont (presque) pris à la rigolade et les blagues sont très sérieuses. C'est le pari qu'à pris Jonas Hassen Khemiri pour traiter d'un sujet aussi lourd que les attentats et le racisme, du point de vue de son personnage principal qui perd un peu la tête. La part de comédie est plaisante à la lecture et les relations entre Amor (personnage principal) et les différents personnages sont réalistes, crédibles, drôles et touchantes. La plume de l'auteur est fluide, intelligente et agréable à lire. L'efficacité des répliques qui s'enchaînent comme des punchlines apporte un dynamisme moderne et plaisant comme une série de bons sketchs. Enfin, même si le concept destructuré de la pièce peut intimider, l'auteur ne nous perd jamais et le lecteur se laisse facilement guider dans le récit intercalé d'interludes lyriques.
Note : Cette pièce de théâtre, son ambiance, son personnage principal …
Dans "J'appelle mes frères", les sujets graves sont (presque) pris à la rigolade et les blagues sont très sérieuses. C'est le pari qu'à pris Jonas Hassen Khemiri pour traiter d'un sujet aussi lourd que les attentats et le racisme, du point de vue de son personnage principal qui perd un peu la tête. La part de comédie est plaisante à la lecture et les relations entre Amor (personnage principal) et les différents personnages sont réalistes, crédibles, drôles et touchantes. La plume de l'auteur est fluide, intelligente et agréable à lire. L'efficacité des répliques qui s'enchaînent comme des punchlines apporte un dynamisme moderne et plaisant comme une série de bons sketchs. Enfin, même si le concept destructuré de la pièce peut intimider, l'auteur ne nous perd jamais et le lecteur se laisse facilement guider dans le récit intercalé d'interludes lyriques.
Note : Cette pièce de théâtre, son ambiance, son personnage principal (jeune homme d'une 20aine d'années issu de l'immigration) et ses thèmes (attentats, violence au quotidien, discriminations) me rappelle fortement le théâtre de Wajdi Mouawad, notamment "Tous des oiseaux" (dont je parlerai également).