Paris, July 1942: Sarah, a ten-year-old girl, is taken with her parents by the French police as they go door to door arresting Jewish families in the middle of the night. Desperate to protect her younger brother, Sarah locks him in a bedroom cupboard-their secret hiding place-and promises to come back for him as soon as they are released.
Sixty Years Later: Sarah's story intertwines with that of Julia Jarmond, an American journalist investigating the roundup. In her research, Julia stumbles onto a trail of secrets that link her to Sarah, and to questions about her own future.
In Sarah's Key, Tatiana de Rosnay offers up a mesmerizing story in which a tragic past unfolds, the present is torn apart, and the future is irrevocably altered.
--back cover
While this book was out of my comfort zone, I did like it a lot. Julia was a pretty strong heroine who sort of escaped what was going on in her life, by burying herself in work, but the story was pretty captivating. This wasn't really a happy sort of story, but it was one that needed to be told, fiction and all.
Pfiou ! Que dire ?…Je viens de refermer le livre. Que d’émotions ! L’histoire est forte et tragique, tristement réelle, et le récit est d’une sobriété exemplaire, les faits sont juste abominables. L’histoire de Sarah prend à la gorge, voire aux tripes. Bref, ça remue. Pas de temps mort concernant les chapitres au sujet de Sarah. Car le récit se déroule en deux temps une bonne partie du livre. Il alterne les passages dans le présent (2002) où Julia prend peu à peu connaissance puis conscience de cette sombre époque de l’Histoire, et les passages dans le passé, où l’on suit le destin de Sarah et des autres victimes de la Police française de l’époque, obéissant docilement à l’occupant allemand. De terribles questionnements s’ensuivent. Les policiers ne pouvaient-ils agir autrement ? Les voisins ignoraient-ils vraiment ce qui attendait Sarah et les siens ? Qu’aurais-je fait à leur place ? Aurais-je …
Pfiou ! Que dire ?…Je viens de refermer le livre. Que d’émotions ! L’histoire est forte et tragique, tristement réelle, et le récit est d’une sobriété exemplaire, les faits sont juste abominables. L’histoire de Sarah prend à la gorge, voire aux tripes. Bref, ça remue. Pas de temps mort concernant les chapitres au sujet de Sarah. Car le récit se déroule en deux temps une bonne partie du livre. Il alterne les passages dans le présent (2002) où Julia prend peu à peu connaissance puis conscience de cette sombre époque de l’Histoire, et les passages dans le passé, où l’on suit le destin de Sarah et des autres victimes de la Police française de l’époque, obéissant docilement à l’occupant allemand. De terribles questionnements s’ensuivent. Les policiers ne pouvaient-ils agir autrement ? Les voisins ignoraient-ils vraiment ce qui attendait Sarah et les siens ? Qu’aurais-je fait à leur place ? Aurais-je eu peur ?
Étant américaine Julia porte un regard extérieur sur cet épisode, mais s’implique peu à peu dans son enquête jusqu’à se sentir personnellement concernée par le drame de Sarah. Le passé finira par rattraper le présent, qu’ils veuillent l’oublier, la renier ou l’ignorer, les personnages du livres devront tous affronter une vérité dérangeante et cruelle. La vie de Julia en sera bouleversée, tout comme le destin de chacun des personnages. Ses malheurs personnels qui sont à deux doigts de devenir pénibles deviendront finalement mineurs, et elle les affrontera d’un œil assez détaché malgré la douleur. On pourra peut-être regretter la fin, trop jolie, trop conte de fée.
Un roman émouvant, beau, joliment écrit, sobre et puissant à la fois, pour ne pas oublier.