Review of 'Le Requiem Des Abysses: Léviatemps - Tome 2 (Romans, Nouvelles, Recits (Domaine Francais)) (French Edition)' on 'Goodreads'
5 stars
Je suis une inconditionnelle de Chattam, j’ai tout lu à l’exception du 5e règne. J’ai mes préférences, mais je ne suis jamais déçue par cet auteur, et disons-le carrément, cette suite de Léviatemps m’a subjuguée !
Nous retrouvons nos deux héros à la campagne, quelques mois après le mystère du Léviatemps, qui avait déjà été un coup de cœur. Guy et Faustine ont fui Paris et les mauvais souvenirs associés, et tentent de remonter la pente ensemble, tout en se tournant péniblement autour. Bien évidemment leur tranquillité finit par être troublée par de tragiques événements qui ne vont pas manquer d’attiser la curiosité et l’intellect hypersensible de Guy. Une jeune fille retrouvé nue et catatonique après une disparition de plusieurs heures marque le début d’une série de meurtres particulièrement sanglants et pervers. Alors oui, c’est gore, Chattam va loin dans la description des scènes de crimes, ça dégouline et ça …
Je suis une inconditionnelle de Chattam, j’ai tout lu à l’exception du 5e règne. J’ai mes préférences, mais je ne suis jamais déçue par cet auteur, et disons-le carrément, cette suite de Léviatemps m’a subjuguée !
Nous retrouvons nos deux héros à la campagne, quelques mois après le mystère du Léviatemps, qui avait déjà été un coup de cœur. Guy et Faustine ont fui Paris et les mauvais souvenirs associés, et tentent de remonter la pente ensemble, tout en se tournant péniblement autour. Bien évidemment leur tranquillité finit par être troublée par de tragiques événements qui ne vont pas manquer d’attiser la curiosité et l’intellect hypersensible de Guy. Une jeune fille retrouvé nue et catatonique après une disparition de plusieurs heures marque le début d’une série de meurtres particulièrement sanglants et pervers. Alors oui, c’est gore, Chattam va loin dans la description des scènes de crimes, ça dégouline et ça éclabousse, mais il va encore plus loin dans l’analyse psychologique, dans la mise en place de l’intrigue, et la façon de l’élucider. Chattam est un grand malade, je pense qu’il faut commencer à l’admettre, il nous mène par le bout du nez et fait ce qu’il veut de ses personnages, avec une dextérité et une intelligence confondantes. Et je ne parle même pas de ce qu’il fait à ses lecteurs ! Un grand malade, je vous dis ! Parce que la première partie du roman nous fait patauger dans la bidoche autant que dans les méandres de l’âme humaine, avec fausses pistes et vrais coupables dans le lot, mais les apparences sont trompeuses. Ou pas, d’ailleurs, on ne sait plus trop, car Chattam/Guy (je soupçonne une schizophrénie intermittente) y va gaiement de ses hypothèses toutes plus logiques les unes que les autres. Seulement voilà, l’auteur nous corse l’intrigue, le mystère s’épaissit, et voilà notre héros contraint de retourner à Paris pour en finir avec ses vieux démons, personnels ou empruntés. À partir de ce moment, le roman prend un virage décisif et tout bascule lentement mais sûrement vers un dénouement pas piqué des hannetons.
Du grand art, du génie, de la folie, une pure extase !