Zéro Janvier reviewed Solitude des nombres premiers by Paolo Giordano
Review of 'Solitude des nombres premiers' on 'Goodreads'
5 stars
Un magnifique roman sur un adolescent qui se sent différent, et qui m'a profondément marqué.
328 pages
French language
Published Nov. 5, 2009 by Éditions du Seuil.
Alice, diminuée dans l'enfance par un accident de ski qui l'a rendue handicapée, et Matteo, qui se reproche d'avoir perdu sa soeur attardée dans un parc, s'engagent dans une relation asymétrique, entre fuite et retrouvailles.
Un magnifique roman sur un adolescent qui se sent différent, et qui m'a profondément marqué.
Proposé par Chezlesfilles.com, j’ai accepté joyeusement de lire ce livre au sujet duquel la blogosphère ne tarit pas d’éloges. J’y voyais aussi une occasion de découvrir un auteur italien.
Las ! La prochaine fois j’y réfléchirai à deux, voire trois fois ! La superficialité du traitement n’a d’égal que sa naïveté. Un cliché ça va, deux clichés, admettons, mais une série ininterrompue ça devient lourd. On frise la caricature à tous les chapitres, trop courts pour approfondir quoique ce soit, car ce ne sont que des aperçus des diverses misères subies par les deux héros blessés par la vie. Un mini-catalogue d’anecdotes rapidement traitées autour d’Alice et Mattia, qui se rencontrent sans savoir qu’ils sont destinés l’un à l’autre, qui choisiront des chemins pas toujours adéquats, qui se ratent, se retrouvent, mais pas pour de bon parce que ceci ou cela. Pas moyen de prendre les personnages en sympathie, pathétiques …
Proposé par Chezlesfilles.com, j’ai accepté joyeusement de lire ce livre au sujet duquel la blogosphère ne tarit pas d’éloges. J’y voyais aussi une occasion de découvrir un auteur italien.
Las ! La prochaine fois j’y réfléchirai à deux, voire trois fois ! La superficialité du traitement n’a d’égal que sa naïveté. Un cliché ça va, deux clichés, admettons, mais une série ininterrompue ça devient lourd. On frise la caricature à tous les chapitres, trop courts pour approfondir quoique ce soit, car ce ne sont que des aperçus des diverses misères subies par les deux héros blessés par la vie. Un mini-catalogue d’anecdotes rapidement traitées autour d’Alice et Mattia, qui se rencontrent sans savoir qu’ils sont destinés l’un à l’autre, qui choisiront des chemins pas toujours adéquats, qui se ratent, se retrouvent, mais pas pour de bon parce que ceci ou cela. Pas moyen de prendre les personnages en sympathie, pathétiques et creux. Le final vaut son pesant de guimauve, et je vois bien une adaptation ciné à l’américaine, une comédie romantique à dix balles avec faux prétexte de réflexion sur la douleur d’être adolescent et différent. Un bon gros cliché de 300 et quelques pages, insipide et très cucul la praline.