Reviews and Comments

Mon préféré de la série à ce jour : l'évocation de Féérie m'a évoqué souvent une touche zelazniesque, comme ce que l'on peut retrouver dans les Princes d'Ambre, et c'est un moyen assez sûr de conquérir mes suffrages. Ceci dit, je viens de m'apercevoir avec terreur que la série compte 17 volumes en anglais, et je ne tiens absolument pas à m'engager dans une aussi longue série. Je pense m'arrêter après le prochain volume, qui est le dernier disponible en français.

Terminé ce week-end ! Très bonne lecture, très intéressante. On y trouve essentiellement la SF française, anglaise et étasunienne : je regrette un peu que la SF francophone des 50 dernières années ne soit pas plus développée, ainsi qu'un point de vue plus détaillé sur les autres pays. Ceci dit, c'est un ouvrage qui ne vise pas l'encyclopédisme, mais plutôt à présenter de façon attrayante l'histoire du genre : on ne peut donc guère lui reprocher ce parti-pris. Le dessin n'est pas exubérant, malgré une belle inventivité. Le dessinateur trouve sans cesse de nouvelles façons de présenter des instantanés issus des grandes œuvres du genre, tout en s'appuyant sur le fil rouge d'une discussion entre les auteurs, ce qui lui permet d'éviter la lassitude qui pourrait survenir à la lecture d'un pavé qui compte 200 pages très bien remplies.

Lu en novembre 2021. Cela faisait très longtemps que je lorgnais sur ce livre, écrit par la mère d'Ursula K. Le Guin, sur la vie d'Ishi, le dernier survivant de l'une des tribus autochtones de la Californie, décimée par les vagues de migration du XIXe siècle. D'une grande valeur ethnographique, c'est aussi un livre poignant sur la vie d'un homme profondément solaire, une personnalité radiante contrastant avec la tragédie de la destruction de l'homme rouge par l'homme blanc. Le genre de lecture qui marque durablement.

Les « Dresden Files », vol. 3. Toujours la même recette, cette fois avec des fantômes. Chacun de ces bouquins est très efficace, et donne très envie de les adapter à Urban Shadows, le jeu de rôle d'urban fantasy. Je continue la lecture avec plaisir !

Deuxième volume des « Dresden Files », qui continue dans la lignée du premier, mais avec des histoires de loup-garou comme fil rouge. Ça me plait toujours, je crois que je suis parti pour me taper la série.

Premier volume des « Dresden Files ». De la bonne urban fantasy qui applique les codes du polar hardboiled à un univers contemporain où existent les fées, la magie, les esprits, les vampires. Le world building est rudimentaire, mais on se vautre avec délices dans cette ambiance qui réunit deux familles de clichés pour en faire quelque chose d'original. Toutes les tartes à la crème du polar sont présentes, et pourtant ça fonctionne sans problème. À lire avec des chaussettes bien chaudes, une tisane et une assiette de shortbreads !

J'ai eu un peu de mal à me remettre dedans : dur de reprendre une série deux ans après la lecture des premiers tomes. L'univers est intéressant, une approche sympa du thème de la conspiration magique et je dois dire que c'est hautement adaptable pour en faire une campagne de Mage: the Ascension ou Mage: the Sorcerer's Crusade. Pour autant, je n'ai pas été autant emballé que sur le début de la série. Le style est plutôt bon, la structure épistolaire pour les épisodes situés en 1900 répond de façon intéressante au point de vue subjectif du héros au XIVe siècle, mais j'avoue que je n'ai pas eu le gros clic.