Pendant une nuit, Virginie Despentes m'a emmené dans un autre monde, fou, impensable, choquant, violent, furieux, extravagant... Portrait entraînant de deux femmes brutales, féroces, insoumises.
Sentiments et sensations mixtes: fascination par rapport à l'indocilité de Virginie Despentes en abordant la thématique de la violence chez les femmes; une sensation comme d'orgueil que les femmes s'approprient de la violence pour répondre aux violences masculines sexistes auxquelles elles font face constamment; et au même temps du dégoût face à cette aggressivité. J'éprouve déjà en général de l'écoeurement face à la violence, mais la question ici est: à quel point ce dégoût est-il exacerbé du fait que les femmes sont socialisées pour être dociles et pacifiques, et que c'est donc d'autant plus inhabituel et "incorrect" d'être une femme violente qu'un homme violent?