Je lis pour le première fois cet auteur évoqué par Caroline, en commençant par un roman qui n’a rien à voir avec Alatriste (lui c’est pour plus tard^^). Excellente découverte ! Ce livre compile des genres et des thèmes qui m’attirent. Thriller, mystère, complot, érudition, diable, etc. Le personnage de Corso est intéressant, le parfait anti-héros. Le milieu dans le quel est située l’intrigue est déjà fascinant en lui-même, la bibliophilie, les vieux manuscrits secrets et maudits. L’atmosphère est étrange, l’histoire alambiquée comme il faut, les pistes évidemment fausses et les surprises inévitables. Le tout est un bijou d’érudition sans prétention aucune, accessible, foisonnant et habilement mené.
Le film de Polanski (La neuvième porte) dont j’ai un vague souvenir mais que j’avais aimé n’est bien sûr qu’une très incomplète adaptation, et je me félicite de l’avoir en grande partie oubliée, car je serais passée à côté du livre, beaucoup pus profond et complexe. Toutefois la lecture m’a donné envie de de revoir le film.
En tous cas pour le livre, c’est du bon, du beau, de l’intelligent !