Si le premier volume fut le théâtre de la rencontre entre Charlotte et Thomas, nous faisons ici un bond de presque deux ans après leur mariage. La pudeur d’Anne Perry nous prive systématiquement des petits détails de la vie conjugale de ses héros, et ne nous relate que l’essentiel. C’est un choix, respectons-le. L’intrigue s’annonce assez glauque, puisqu’il est question de cadavres de bébés retrouvés enterrés dans un square. À l’époque les congélateurs n’existant pas, il fallait faire avec les moyens du bord. Comme toujours sous la plume d’Anne Perry, l’époque victorienne prend forme et rien n’est laissé au hasard, les mœurs et les coutumes de cette ère misogyne sont passées à la loupe. Cette fois-ci, je n’ai pas vu venir l’identité du coupable, encore moins un tel dénouement ! J’attends avec impatience de lire plus d’enquêtes du couple Pitt, et de suivre leur évolution au fil des ans. Des grandes heures de lectures en perspective.

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