La jeune Scout et son frère Jem vivent seuls avec leur père avocat Atticus Finch, aidé de leur nourrice Noire Calpurnia. Entre jeux d’été et premier jour d’école, Scout raconte 3 années de sa vie dans un contexte où la religion prédomine. Le jour où leur père doit défendre un Noir accusé du viol d’une blanche, les deux enfants font une première incursion dans le monde adulte, en découvrant les préjugés, le racisme et l’injustice des Hommes. Le langage de Scout est léger, plein d’humour et de finesse, et sert merveilleusement la complexité du propos. L’affaire elle-même n’est qu’évoquée, et ce n’est qu’à la moitié du livre que nous assistons à une partie du procès, toujours via le point de vue de Scout. Elle est son frère sont confrontés à diverses réactions de la part de leur communauté, ils se posent des questions, mais ne manquent pas de réagir et de s’indigner face à ce qu’ils estiment être injuste. Scout et Jem sortent de l’enfance avec une vision pessimiste du genre humain, ils grandissent en ouvrant les yeux sur un monde cruel et injuste.