Doyle reviewed Babel by R.F. Kuang (duplicate)
None
4 stars
Je suis très embêté que l'histoire se soit terminée. On s'attache au groupe et on aimerait, comme eux, prolonger l'état idyllique de la bonne entente, de la plongée érudite incessante, en toute aveuglement bien sûr sur leur instrumentalisation, mais la menace impérialiste gronde plus que jamais, ainsi que les consciences des plus déracinées. Très réussi et plaisant
Le style et l'analyse politique sont toujours fins, l'usage des notes de page m'a plu, mais j'ai pu parfois regretter un certain essentialisme étymologique du sens des mots et un final un peu trop adepte de la théorie léninisante du coeur du pouvoir d'où l'on contrôle tout et qu'il suffirait de "conquérir" pour faire révolution, avec une avant-garde éclairée qui te dit juste quoi faire.
Je suis très embêté que l'histoire se soit terminée. On s'attache au groupe et on aimerait, comme eux, prolonger l'état idyllique de la bonne entente, de la plongée érudite incessante, en toute aveuglement bien sûr sur leur instrumentalisation, mais la menace impérialiste gronde plus que jamais, ainsi que les consciences des plus déracinées. Très réussi et plaisant
Le style et l'analyse politique sont toujours fins, l'usage des notes de page m'a plu, mais j'ai pu parfois regretter un certain essentialisme étymologique du sens des mots et un final un peu trop adepte de la théorie léninisante du coeur du pouvoir d'où l'on contrôle tout et qu'il suffirait de "conquérir" pour faire révolution, avec une avant-garde éclairée qui te dit juste quoi faire.