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Esthétique géniale, entre minimalisme et exubérance, on a envie d'en savoir plus sur l'univers des personnages.
Plein de références à la soul et au free jazz, à la blaxploitation bien sûr, sans surenchère tarantinesque de violences, avec un bon rythme narratif.
Super découverte par hasard !

A tenu toutes ses promesses car on s'attache toujours à ses personnages, à toutes époques, malgré leurs failles, avec qui on va partager leurs trauma, parfois dans des chapitres durs mais pas sans vision gratuite. aucun jugement des perso ne prévaut, juste leurs sentiments et leur fragilité bouleversés dans ce Blitz effroyable

Rendez-vous avec Rama meets Frankenstein.
L'histoire est vraiment intéressante, mais le style est parfois vraiment lourdaud avec des remarques et blagues vraiment horripilantes.

Détaillé sur la Commune mais mon Dieu les commentaires perso inutiles de l'auteur ("la place Stalingrad, aujourd'hui défigurée par le métro aérien" ??! )

Superbe rendu d'un 13e arrondissement méconnaissable, jusqu'au pont de Tolbiac du titre. La rue souterraine Watts file toujours autant les jetons cela dit.

Dommage que le récit ne donne pas tant de place aux souvenirs liés aux années du Foyer végétalien et ses anars aux mains bientôt bien sales ; je ne sais pas si c'est lié au roman original tout comme la chute mélo qui m'a plus fait sourire que frémir.

Sans commentaire le seul rôle féminin et la représentation des Gitans.