Cheri reviewed Child 44 (Leo Demidov, #1) by Tom Rob Smith
Review of 'Child 44 (Leo Demidov, #1)' on 'Storygraph'
4 stars
This has been on my TBR for probably a decade. I liked it a lot and am happy there are more in this series. I had no idea!
Hardcover, 448 pages
English language
Published April 29, 2008 by Grand Central Publishing.
Child 44 (published in 2008) is a thriller novel by British writer Tom Rob Smith. This is the first novel in a trilogy featuring former MGB Agent Leo Demidov, who investigates a series of gruesome child murders in Joseph Stalin's Soviet Union.
This has been on my TBR for probably a decade. I liked it a lot and am happy there are more in this series. I had no idea!
A serial killer novel with a twist: it's located in the Soviet Union during the Stalin era. Don't forget that according to the communist propaganda crime only happened in capitalist countries being the consequences of a corrupt society.
Which means that the main character of this novel undertakes the investigation of more than 40 child murders against the police system.
A very vivid description of life under a communist system where everybody mistrusts everybody else, down you close members of the family be it wife, brother or son. This aspect of the book comes to a peak when Leo, the main character, has to sneak in an apartment occupied by two different families at night in the dark in order to be able to whisper a few words to his parents for fear of waking up the other family and be denounced and arrested.
Dans ma PAL depuis déjà longtemps, il aura fallu les Quais du Polar pour passer à l’acte. Le choix du contexte historique est pour le moins audacieux, autant dire que ça jette un froid. Leo Demidov évolue dans une société formatée pour le bien-être de la communauté, et où tout et n’importe quoi est susceptible d’être interprété comme une menace, et la menace, on l’éradique. Goulag ou exécution, faites votre choix. Votre voisin a oublié de vous dire bonjour ? C’est sans doute un dissident ! C’est dans cet environnement profondément anxiogène bien réel et pas si lointain que Leo, agent dévoué et un poil aveuglé par son devoir et sa terrible routine, va ouvrir les yeux sur sa vie. À la veille de la mort de Staline, le régime entretient un climat de terreur et ne fait pas de quartier. Mal typiquement occidental, le crime a été officiellement éradiqué, …
Dans ma PAL depuis déjà longtemps, il aura fallu les Quais du Polar pour passer à l’acte. Le choix du contexte historique est pour le moins audacieux, autant dire que ça jette un froid. Leo Demidov évolue dans une société formatée pour le bien-être de la communauté, et où tout et n’importe quoi est susceptible d’être interprété comme une menace, et la menace, on l’éradique. Goulag ou exécution, faites votre choix. Votre voisin a oublié de vous dire bonjour ? C’est sans doute un dissident ! C’est dans cet environnement profondément anxiogène bien réel et pas si lointain que Leo, agent dévoué et un poil aveuglé par son devoir et sa terrible routine, va ouvrir les yeux sur sa vie. À la veille de la mort de Staline, le régime entretient un climat de terreur et ne fait pas de quartier. Mal typiquement occidental, le crime a été officiellement éradiqué, jusqu’à ce que Leo soit confronté à l’évidence : un tueur en série assassine à tour de bras dans un périmètre bien délimité. Sa prise de conscience va le pousser à enquêter alors qu’il est lui-même recherché pour trahison.
Leo Demidov n’est pas un héros ordinaire, son parcours est atypique, de même que sa vie personnelle. Le cheminement du personnage est aussi intéressant que l’enquête elle-même, si ce n’est plus. Bien que parfaitement ficelée, l’intrigue ne laisse pas beaucoup de doute quant à l’identité du tueur, on la devine relativement tôt dans le récit. Sa traque et celle de Leo nourrissent un suspens qui est alors double. L’action n’est pas en reste, on n’a pas beaucoup le temps de souffler, la mort de Staline joue même un grand rôle dans le destin de Leo. L’auteur s’est inspiré un vrai criminel ukrainien pour développer son personnage, mis le contexte historique et social reste le principal intérêt du roman, qui sort indéniablement de l’ordinaire.
I enjoyed the setup / world-building in this book much more than the mystery / detective work. (The twist about the murderer, frankly, is shoddy).
The environment that the author constructs - his portrayal of Soviet Russia - that is the truly terrifying and interesting bit.