bookmarc reviewed Oracle night by Paul Auster
Review of 'Oracle night' on 'Goodreads'
DNF, this is too cryptic for me
Hardcover, 205 pages
Estonian language
Published March 10, 2007 by Tänapäev.
Mõni kuu pärast toibumist peaaegu surmaga lõppenud haigusest astub 34-aastane romaanikirjanik Sdney Orr Brooklynis Cobble Hillis kirjatarvete poodi ja ostab sinise märkmiku. On 18. september 1982 ning järgmised üheksa päeva elab Orr selle tühja raamatukese lummuses, eksleb maailmas täis kummalisis ettekuulutusi ja segadusttekitavaid sündmusi, mis ähvardavad ta abielu ning kõigutavad usku reaalsusse.
DNF, this is too cryptic for me
Je poursuis donc ma redécouverte du zigue avec délice et je commence à me rendre compte à quel point il va être difficile de parler des livres de Paul Auster sans tout dévoiler. La nuit de l'oracle met à nouveau en scène les thèmes récurrents de l'auteur, le mécanisme de l'écriture, le rapport de l'écrivain à son art, l'imaginaire, la perte. Dans une vertigineuse mise en abime, le narrateur, un écrivain qui reprend la plume après une longue hospitalisation, imagine l'histoire d'un éditeur qui change de vie et tente d'oublier son passé après avoir frôlé la mort, et cet éditeur lit un manuscrit où il est question d'un prophète. Certains éléments sont évoqués dans Dans le scriptorium, et c'est un vrai plaisir de les retrouver sous un autre aspect. Le personnage du narrateur se remet donc à écrire, dans un carnet bleu acheté sur un coup de cœur. On retrouve …
Je poursuis donc ma redécouverte du zigue avec délice et je commence à me rendre compte à quel point il va être difficile de parler des livres de Paul Auster sans tout dévoiler. La nuit de l'oracle met à nouveau en scène les thèmes récurrents de l'auteur, le mécanisme de l'écriture, le rapport de l'écrivain à son art, l'imaginaire, la perte. Dans une vertigineuse mise en abime, le narrateur, un écrivain qui reprend la plume après une longue hospitalisation, imagine l'histoire d'un éditeur qui change de vie et tente d'oublier son passé après avoir frôlé la mort, et cet éditeur lit un manuscrit où il est question d'un prophète. Certains éléments sont évoqués dans Dans le scriptorium, et c'est un vrai plaisir de les retrouver sous un autre aspect. Le personnage du narrateur se remet donc à écrire, dans un carnet bleu acheté sur un coup de cœur. On retrouve dans l'histoire qu'écrit Sydney Orr certains éléments de la vie de ce dernier. Et inversement. Sans verser dans le fantastique le récit prend une allure étrange et onirique, tout en subtilité, le réel se mêle habilement à l'imaginaire. Le vécu et l'inconscient de l'écrivain interfèrent avec son imagination. On en vient à se demander si l'inverse est possible, si les mots peuvent aussi influer sur le réel et le concret. Le thème du voyage dans le temps est aussi évoqué par le biais d'un scénario que le narrateur doit rédiger. Passé, avenir, réel, imaginaire, le roman flotte entre toutes ces dimensions, laissant le lecteur émerveillé par tant d'adresse et de cohérence. La fiction dépassant la réalité, le savoir inconscient influençant l'imaginaire. Thèmes fascinants formidablement traités, avec une clarté éblouissante malgré l'épaisseur du sujet, dans un style délicieux et définitivement très visuel.