#vendredilecture

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avec La Défaite de Pierre Minet. Celui que Daumal et Gilbert-Lecompte surnommèrent "phrère fluet" y raconte tel une confession sa jeunesse marquée par ce qu'il qualifiera plus tard comme un refus d'être. On y découvre un gamin exubérant, misérable, flamboyant, anarchiste, opportuniste, mu par une ardente soif de liberté qui le fera côtoyer les poètes du Grand Jeu, les surréalistes, les tavernes et les bordels ainsi que toute la bohème montparnassienne des années 1920.

"Les abysses", de Rivers Solomon (traduction par Francis Guévremont).

Un roman avec en toile de fond le passé esclavagiste et la traite atlantique qui entreprend d'explorer, par l'imaginaire, des thématiques autour de la place de l'Histoire, du rôle et du poids de la mémoire, de ce qui définit individuellement et collectivement... C'est court, mais c'est dense. C'est aussi plein d'émotions. Le style est brut, tout en étant d'une grande sensibilité.

C'est le premier texte que je lis de Rivers Solomon : je compte poursuivre ma découverte de ses écrits ! (En fait, j'ai déjà continué, car j'ai directement enchaîné avec le recueil "Soif de sang" -même traducteur-, réunissant nouvelles et écrits de non-fiction - et ses textes m'interpellent autant qu'ils me touchent) !

Couverture de "Les abysses", de Rivers Solomon, publié Aux Forges de Vulcain. Illustration par Elena Vieillard. Une silhouette nage dans un océan sombre, au fond duquel s'élèvent des fers et des chaînes qui retenaient des personnes esclavisées.

avec Le secret du Beltaine, de Bel Lomi.
Un roman de fantasy en tome unique peuplé de pirates, de magie et de secrets. On s’attache très vite à Orléane, la narratrice, qui cherche sa place comme elle le peut sur le Beltaine, un bâteau-cité. Les protagonistes sont criants de réalistes, notamment de par leurs failles et (nombreux) défauts.
Seul bémol : la fin ne m’a pas convaincue.

Couverture du roman Le secret du Beltaine, de Bel Lomi, aux éditions Conséquences. Deux jeunes femmes habillées en pirates sont dos à dos et regardent dans une même direction. L'une tient un pistolet, l'autre une dague. En fond, on voit des gréements de bateau et des vagues.

finished reading Le Crépuscule des dieux… La Ménopause des fées by Gudule (La Ménopause des fées, #1)

Gudule: Le Crépuscule des dieux… La Ménopause des fées (EBook, bragelonne) No rating

Dans le cadre d’un récit de fantaisie burlesque, Merlin et ses fées recommencent la quête DE LA Graal… Il y a un fil directeur, mais il est bourré de nœuds et un peu effiloché. La ménopause n’est pas le sujet principal, donc aucune raison de se planquer. C’est assez drôle et rapide à lire. #mastolivre #vendredilecture #fantasy

Mais quel âne !

J’ai quelques dans ma et je n’ai que trop tardé à les ouvrir.

Son « De bons présages » (cosigné avec Gaiman) est divinement barré et diaboliquement addictif ! C’est mon et je le recommande pour le vôtre.

J’en regretterais presque ma résiliation Prime. Presque, car les livres sont toujours meilleurs, selon moi : on n’est pas limité par l’imagination du réalisateur.

Couverture du livre de Pratchett et Gaiman : De bons présages. Un mélange bordélique d'entités bibliques sur fond rouge.

Quoi de mieux qu'un dans le train direction le Vercors, avec un qui montre des femmes badass à ?

Majo no Michi, par Tony Concrete, parle de sorcières contemporaines qui n'enfourchent pas des balais mais des vélos, de jeux vidéos et de soirées, de précarité et de petits boulots, de protection des territoires... et se passe en Alsace !

L'illustrateur propose même sur son site des itinéraires simples à vélo au départ de et quelques conseils pour debuter.

Autant vous dire que je recommande mille fois et j'ai hâte de lire le 2e et dernier volume 😁

Couverture du manga "Majo no Michi" tome 1 aux éditions Dargaud, par Tony Concrete. Illustration d'une jeune femme brune, cheveux longs au vent, assise sur son vélo gravel équipé en bikepacking. Un chat noir se tient sur sa sacoche de guidon. Couleurs pastels.

Cette semaine je n'ai pas eu le temps de beaucoup lire (les sachant·es sacheront) mais j'ai tout de même réussi à terminer

Artificial Whiteness - Politics and Ideology in Artificial Intelligence de Yarden Katz

et je recommande toujours aussi vivement cette lecture.