J'ai été attiré par le pitch : "Que deviennent les héros une fois le mal vaincu ?" qui n'est pas banal.

Après lecture des 3 premiers tomes cependant, je le trouve assez mensonger. L'action se déroule en réalité 80 ans après que le mal ait été vaincu et la situation n'a pas l'air très différente des récits de fantasy usuels. Il y a des nouveaux vilains à battre, et comme l'antagoniste de ce volume fait partie des "sept sages du chaos", je suppose que six autres vont lui succéder (puis leurs supérieurs après eux etc.) Il n'y a d'ailleurs ni surprise ni suspense dans la manière dont Frieren bat cette antagoniste, vu que tout nous est expliqué en détail juste avant et qu'elle utilise un gros lieu commun du shônen pour y arriver.

Visuellement, les arrière-plans sont très jolis et détaillés, mais les personnages sont assez lisses et peu expressifs. C'est normal pour l'héroïne car ça fait partie de sa personnalité, mais ça m'a davantage gêné pour les autres car ça rend la lecture un peu ennuyeuse. J'aurais bien aimé plus de dynamisme dans le découpage, dans les perspectives, pour contrebalancer le calme de l'héroïne.