On m'interroge souvent sur les bactéries ou les champignons qui "mangent" les plastiques: ne fourniraient-ils pas un moyen formidable de nettoyer les océans et les décharges? Non. Si les bactéries ou les champignons mangeurs de plastiques se développaient jusqu'à atteindre une échelle permettant d'affronter le problème des plastiques, alors ils mangeraient aussi les plastiques présents dans les ponts, les avions, les automobiles, les pacemakers et les immeubles. Les infrastructures du quotidien tomberaient en miettes tout autour de nous, comme dans un film d'horreur de série B.
— Polluer, c'est coloniser by Max Liboiron (Page 172)