La police de Leningrad s'inquiéta aussi de l'effet des bandes d'enfants vagabonds sur l'état d'esprit des écoliers. Les actes criminels et les comportements des hooligans étaient toujours entourés d'une << auréole romantique » aux yeux de la jeunesse de Leningrad. Les bagarres au couteau étaient courantes, les bandes de jeunes nom-breuses, et les jeunes << dans l'immense majorité des entreprises et des écoles >> circulaient avec des couteaux, des poings américains et d'autres armes.
— Le Stalinisme au quotidien by Sheila Fitzpatrick, Jean-Pierre Ricard, François-Xavier Nérard (Page 261)