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Sixteen-year-old Callie, having lost every family member besides her little brother when a genocide spore …

Review of 'Starters' on 'Goodreads'

3 stars

Hunger Games a ouvert le filon, aux autres de s’y engouffrer joyeusement, car la dystopie jeunesse est dans le vent !

Au stade du premier volume lu, je peux dire que Starters m’emballe un peu moins que Hunger Games. L’univers décrit ne manque pas, à mon sens, d’originalité. Suite à une guerre dévastatrice les seuls survivants sont les moins de 20 ans et les gens âgés, la population non vaccinée ayant succombé aux virus mortels propagés durant les conflits. Livrés à eux-mêmes, les adolescents et les enfants survivent dans une misère noire avec la menace permanente d’être internés par les forces de l’ordre qui les poussent ainsi à vivre cachés. L’écart entre les riches et les pauvres, les jeunes et les vieux est un gouffre abyssal et deux univers se côtoient en prenant soin de s’ignorer. Les jeunes ont l’interdiction de travailler, laissant ainsi à la vieillesse dorée le loisir de s’enrichir un peu plus et plus longtemps, l’espérance de vie pouvant atteindre 200 ans. Parmi ces derniers, certains n’hésitent pas à louer les corps d’adolescents pour des durées variables, profitant ainsi de leur expérience dans des corps jeunes et fonctionnels. La jeune Callie se laisse séduire par cette mode pas très légale et décide de louer son corps en échange d’une forte somme d’argent. Lorsque tout dérape et que rien ne se passe comme prévu, la jeune fille se retrouve entraînée dans une drôle d’histoire où l’avenir des Starters (les jeunes donc) est en jeu. Les rebondissements ne manquent pas et malgré certaines facilités surprennent malgré tout le lecteur jusqu’à la toute fin du livre, et laisse espérer une suite plus que captivante. Une lecture très plaisante, qui laisse présager le meilleur. Ou pas. Réponse au prochain épisode, en novembre.