Le premier tome des comics Sin City de Frank Miller suit Marv, une brute épaisse …
On le prétend inspiration majeure pour l'esthétique "noir", mais il faut vraiment adhérer à l'univers de frank miller, qui n'a que deux composantes, le sexe et la violence. Vous me direz que c'est ce qui fait tourner le monde depuis toujours, je pense qu'on est malgré tout dans une histoire à la fois archétypales et anecdotiques.
J'avais moins eu cette sensation quand j'ai vu le film. par contre, l'influence de Sin City sur le clan Tarantino est assez claire.
Si Frank Miller apporte une nouveauté graphique, un style à lui et l'embryon d'une série (on retrouve dans le tome 2 des personnages du tome 1 sous d'autres angles), les ressorts narratifs n'ont rien de novateur. La vengeance par amour, la manipulation de la vile tentatrice (eve ou ava, Frankie ne s'est pas foulé), le pouvoir et l'argent. Pour moi, c'est de l'ancien monde, avant qu'on sorte des modèles patriarcaux les plus outranciers. Miller a ses casseroles, les assume, à nous de voir si on a envie de séparer l'homme de l'artiste.
La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des …
Recyclages en images
5 stars
Pour être tout à fait franc, celui qui est engagé pour le climat ou la planète n'apprend pas tant avec cette BD de vulgarisation des théories de Jancovici. Avec son bâton de pélerin, il rabache les mêmes choses depuis tellement d'années que cette bande dessinée ne récèle aucune grosse surprise dans les idées. Pour autant, même lorsqu'on est averti des sujets, la mise en illustrations change la perspective, met des émotions sur les idées, reprend des références culturelles pour nous faire rire ou comprendre, véhicule une atmosphère et personifie les grands acteurs du récit (gaïa, le CO2, etc.). Le trait de Blain m'a happé assez vite, et son imaginaire m'a vraiment fait voyager, et assimiler, comme la bande-dessinée de Derrick Jensen avant, des concepts que les mots n'avaient pas faire éclore.
Un ouvrage donc essentiel en cette année charnière, rempli de chiffres, de principes, de sensations : un bon rappel …
Pour être tout à fait franc, celui qui est engagé pour le climat ou la planète n'apprend pas tant avec cette BD de vulgarisation des théories de Jancovici. Avec son bâton de pélerin, il rabache les mêmes choses depuis tellement d'années que cette bande dessinée ne récèle aucune grosse surprise dans les idées. Pour autant, même lorsqu'on est averti des sujets, la mise en illustrations change la perspective, met des émotions sur les idées, reprend des références culturelles pour nous faire rire ou comprendre, véhicule une atmosphère et personifie les grands acteurs du récit (gaïa, le CO2, etc.). Le trait de Blain m'a happé assez vite, et son imaginaire m'a vraiment fait voyager, et assimiler, comme la bande-dessinée de Derrick Jensen avant, des concepts que les mots n'avaient pas faire éclore.
Un ouvrage donc essentiel en cette année charnière, rempli de chiffres, de principes, de sensations : un bon rappel avant de s'attaquer à la lecture du rapport du GIEC, et un outil pratique pour répandre la bonne parole autour de vous, pas celle de Janco, mais plutôt le récit des batailles en cours.
Your name est un titre qui bénéficie d'une très bonne renommée, notamment grâce au film d'animation du même nom. Considérant que la série s'étale "seulement" sur trois tomes, j'ai décidé de sauter le pas plutôt sur le manga que sur le film (j'avais vu 20-30 minutes de ce dernier). Si le principe de base, l'échange d'esprits, est une ficelle classique des fictions japonaises, Your name arrive à l'enrichir avec d'autres thématiques : la différence ville/campagne, la découverte de l'autre sexe, des rôles sociaux... L'ajout de la communication entre les deux âmes par des moyens modernes permet de faire vite évoluer l'histoire. L'intrigue avance vite, si bien qu'on arrive à la fin du premier tome avec la fin d'une histoire en même temps. Le dessin, sans être débordant de personnalité, détaille bien les éléments importants de l'histoire, que ce soit les objets traditionnels de la famille de l'héroïne ou le tokyo …
Your name est un titre qui bénéficie d'une très bonne renommée, notamment grâce au film d'animation du même nom. Considérant que la série s'étale "seulement" sur trois tomes, j'ai décidé de sauter le pas plutôt sur le manga que sur le film (j'avais vu 20-30 minutes de ce dernier). Si le principe de base, l'échange d'esprits, est une ficelle classique des fictions japonaises, Your name arrive à l'enrichir avec d'autres thématiques : la différence ville/campagne, la découverte de l'autre sexe, des rôles sociaux... L'ajout de la communication entre les deux âmes par des moyens modernes permet de faire vite évoluer l'histoire. L'intrigue avance vite, si bien qu'on arrive à la fin du premier tome avec la fin d'une histoire en même temps. Le dessin, sans être débordant de personnalité, détaille bien les éléments importants de l'histoire, que ce soit les objets traditionnels de la famille de l'héroïne ou le tokyo urbain. Du bonheur, de la poésie et de la romance, mais sans jamais trop s'attarder : l'histoire reste la pièce maîtresse.
Your name 02 (French language, 2017)
4 étoiles
Un twist prenant mais longuet
4 étoiles
La série faisant 3 tomes, ce second tome se présente comme une charnière avec un twist qui surprend le lecteur et fait partir l'histoire dans une toute nouvelle direction. Si l'évolution de l'intrigue m'a ravi, le rythme part à contre-courant du premier tome, prenant carrément son temps pour marquer la quête du héros et ses états d'âme. Malheureusement, le dessin perd de sa précision lors des scènes de recherche/voyage de Taki. La poésie de Your Name continue de poser ses pétales, mais la force du récit mollit par endroits. J'ai malgré tout bien envie de découvrir la dernière partie de cette histoire, qui tient en haleine de bout en bout.
Passé un début bien écrit, on doit apprendre à gérer dans sa tête les personnages comme les différents royaumes. Et d'être un peu perdu que l'autre ne nous laisse pas nous projeter dans les personnages.
A mesure qu'avance le récit, l'inspiration de la table ronde et de la quête du graal devient plus claire. Chaque Chevalier a ses missions, un chapitre nous décrit ce qui lui arrive, ce qu'il a changé et ce que ca a changé en lui. L'autrice a bien sur son chouchou plus fort, plus chef, plus gâté que les autres, mais les autres chevaliers et leurs écuyers ont leur chance d'exister.
A la fin de ma lecture de contrôle pour ma pré-ado, je comprends pourquoi on parle tant de cette série. Une table ronde moderne, avec des filles, des vrais pouvoirs magiques et des vrais monstres, mais toujours l'esprit de la quête et d'aller chercher dans …
Passé un début bien écrit, on doit apprendre à gérer dans sa tête les personnages comme les différents royaumes. Et d'être un peu perdu que l'autre ne nous laisse pas nous projeter dans les personnages.
A mesure qu'avance le récit, l'inspiration de la table ronde et de la quête du graal devient plus claire. Chaque Chevalier a ses missions, un chapitre nous décrit ce qui lui arrive, ce qu'il a changé et ce que ca a changé en lui. L'autrice a bien sur son chouchou plus fort, plus chef, plus gâté que les autres, mais les autres chevaliers et leurs écuyers ont leur chance d'exister.
A la fin de ma lecture de contrôle pour ma pré-ado, je comprends pourquoi on parle tant de cette série. Une table ronde moderne, avec des filles, des vrais pouvoirs magiques et des vrais monstres, mais toujours l'esprit de la quête et d'aller chercher dans l'inconnu : idéal pour la cible.
L'alternumérisme a le vent en poupe : cyberminimalisme, smartphones équitables, inclusion numérique, ateliers de détox digitale, logiciel libre, open data, …
L'alternumérisme a le vent en poupe : cyberminimalisme, smartphones équitables, inclusion numérique, ateliers de détox …
l'informatique vs l'écologie radicale
5 stars
Les deux auteurs s'appuient beaucoup sur le bluff technologique de Jacques Ellul.
On retrouve également la technique de Nicolas Casaux à analyser systématiquement tous ceux qui sont dans le camp des progressistes pour dire en quoi ils ne sont pas du tout dans l'écologie radicale. Le libre prend sa part, bien entendu. Certains paragraphes sont assez techniques, quand on parle de protocole ou de compilation.
Je le conseillerai surtout à ceux qui bossent dans le numérique, et qui se font bercer par les discours de slow web ou de Green IT. Un très bon petit livre pour réfléchir sur les perspectives et les contraintes de cette ère numérique qu'on nous impose, qui taille un peu plus dans le gras que le technococon de Damasio.
le parallèle entre la culture générale et la lutte des classes étant posé, l'auteur déroule les oubliés de cette culture, à cause des racismes, du sexisme, du nationalisme, du pédantisme. Ces "démonstrations" assez courtes, n'en sont pas vraiment, et cela amène à être d'accord avec l'auteur, mais sans forcément rentrer dans le fil de la discussion. Quelques points intéressants tout de même, sur la science ou la mémoire de travail. Eclairera les penseurs paresseux.