An informational book that describes and advocates for the note taking system of the German …
Review of 'How to Take Smart Notes: One Simple Technique to Boost Writing, Learning and Thinking – for Students, Academics and Nonfiction Book Writers' on 'Goodreads'
3 stars
Je suis embêté au moment d’écrire la critique de ce livre.
D’un côté, il présente de très bons concepts qui me seront probablement très utiles.
D’un autre côté, l’auteur a tendance à se répéter et la structure du livre manque de clarté. En prenant des notes comme le livre le préconise, je me suis rendu compte que certaines idées apparaissaient à plusieurs reprises dans des chapitres qui n’avaient rien à voir les uns avec les autres et que certaines parties étaient dépourvues d’idées nouvelles.
Cela m’a rendu la lecture un peu frustrante : de très bonnes idées dont je pressens tout le potentiel, mais dans une structure difficile à suivre. Heureusement que j’ai pris des notes pour digérer tout cela :-)
Elle est née à l'Orée du Bois, une cité réduite à néant par les bulldozers …
Review of 'Melmoth furieux' on 'Goodreads'
4 stars
Je découvre l'oeuvre de Sabrina Calvo avec son dernier roman publié tout récemment. Dès les premières pages, j'ai été surpris par le style : inventif et étonnant, presque déroutant. Il m'a fallu un peu de temps pour m'y habituer, mais j'ai fini par être emporté par le récit.
Le style comme les thèmes du récit m'ont rapidement fait penser au dernier roman d'Alain Damasio, [b:Les Furtifs|44653929|Les Furtifs|Alain Damasio|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1553853335l/44653929.SX50.jpg|69293709]. Ce n'est pas étonnant : ils sont tous deux publiés par la même maison d'édition, La Volte, et ils appartiennent tous deux au collectif Zanzibar. Ils partagent assurément le même imaginaire révolutionnaire, la même critique de la société capitaliste néolibérale, et la même volonté d'imaginer des alternatives et de les illustrer par la fiction.
Cette volonté traverse tout le roman, c'est un hommage vibrant à la Commune de 1871 dont on sent la puissance dans l'imaginaire collectif de celles et …
Je découvre l'oeuvre de Sabrina Calvo avec son dernier roman publié tout récemment. Dès les premières pages, j'ai été surpris par le style : inventif et étonnant, presque déroutant. Il m'a fallu un peu de temps pour m'y habituer, mais j'ai fini par être emporté par le récit.
Le style comme les thèmes du récit m'ont rapidement fait penser au dernier roman d'Alain Damasio, [b:Les Furtifs|44653929|Les Furtifs|Alain Damasio|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1553853335l/44653929.SX50.jpg|69293709]. Ce n'est pas étonnant : ils sont tous deux publiés par la même maison d'édition, La Volte, et ils appartiennent tous deux au collectif Zanzibar. Ils partagent assurément le même imaginaire révolutionnaire, la même critique de la société capitaliste néolibérale, et la même volonté d'imaginer des alternatives et de les illustrer par la fiction.
Cette volonté traverse tout le roman, c'est un hommage vibrant à la Commune de 1871 dont on sent la puissance dans l'imaginaire collectif de celles et ceux qui en partagent les valeurs. Au-delà, le roman célèbre les luttes, les résistances.
Disney apparait alors comme le symbole d'un capitalisme triomphant et de la société de consommation de masse. Les "souris noires" et leur arsenal militaire évoquent cette Police instrument de contrôle et de répression du capitalisme. Dans le roman de Sabrina Calvo, l'illusion a été dissipée, les multinationales ne font même plus semblant : le pouvoir n'est plus à l'Elysée ou au Palais Bourbon, mais à Marne-la-Vallée où règne Melmoth, manager anonyme en costume-cravate, avatar du capitalisme déshumanisé. Face à cette domination implacable, des poches de résistance tentent de survivre aux forces de l'ordre et aux bulldozers qui reprennent du terrain centimètre par centimètre. Comme la Commune de Belleville, cadre du roman.
Sabrina Calvo propose un roman déroutant mais fort. Il faut peut-être un peu de temps pour entrer réellement dedans, mais je pense que cela en vaut la peine. C'est de la science-fiction comme je l'aime : intelligente, inventive et engagée.
Edouard Louis est un auteur agaçant. On pourrait avoir l'impression que ses livres tournent un peu en rond autour des thèmes, et son style peut le faire apparaître comme un écrivain un peu poseur. Pourtant, il vise juste presque à chaque fois. Dans son dernier livre, il raconte son parcours de transfuge de classe, de son enfance dans un village picard qui faisait déjà l'objet de son premier roman autobiographique [b:En finir avec Eddy Bellegueule|20507062|En finir avec Eddy Bellegueule|Édouard Louis|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1389393932l/20507062.SX50.jpg|71037054] jusqu'à la parution de ce premier roman justement, en passant par ses années au lycée à Amiens puis ses études supérieures à Paris.
J'ai retenu deux grands thèmes dans ce livre. D'abord et avant tout, la transformation, physique, mentale, sociale et culturelle de son auteur pour échapper à son enfance et à son milieu d'origine. Ensuite, les rencontres et les amitiés qui accompagnent et rendent possible cette transformation …
Edouard Louis est un auteur agaçant. On pourrait avoir l'impression que ses livres tournent un peu en rond autour des thèmes, et son style peut le faire apparaître comme un écrivain un peu poseur. Pourtant, il vise juste presque à chaque fois. Dans son dernier livre, il raconte son parcours de transfuge de classe, de son enfance dans un village picard qui faisait déjà l'objet de son premier roman autobiographique [b:En finir avec Eddy Bellegueule|20507062|En finir avec Eddy Bellegueule|Édouard Louis|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1389393932l/20507062.SX50.jpg|71037054] jusqu'à la parution de ce premier roman justement, en passant par ses années au lycée à Amiens puis ses études supérieures à Paris.
J'ai retenu deux grands thèmes dans ce livre. D'abord et avant tout, la transformation, physique, mentale, sociale et culturelle de son auteur pour échapper à son enfance et à son milieu d'origine. Ensuite, les rencontres et les amitiés qui accompagnent et rendent possible cette transformation en permettant à Eddy/Edouard d'acquérir les codes des milieux sociaux qu'il fréquente.
Si je voulais pinailler, je dirais que l'écriture de ce livre n'est pas toujours fluide, qu'il y a des transitions qui m'ont semblé maladroites ou mal amenées, mais l'ensemble se lit tout de même très bien.
Surtout, c'est un livre remarquable sur la trajectoire de transfuge de classe et des sentiments ambivalents qui traversent celui qui réalise ce parcours, entre impératif de fuite, désir de réussite, soif de revanche, et regret de ce que l'on perd sur le chemin. J'ai cru comprendre que ce sujet des transfuges de classe était "à la mode" en cette rentrée littéraire, mais à mes yeux Edouard Louis est l'écrivain qui en parle le mieux, ou en tout cas celui dans lequel je me reconnais le plus, celui dont les mots me touchent le plus.
Je poursuis ma découverte de l'oeuvre de Mélanie Fazi avec son troisième, et à ce jour dernier, recueil de nouvelles. Au programme : douze nouvelles dans le genre fantastique qu'elle maîtrise décidemment fort bien. On oscille entre le bon et le très bon, avec une balance qui penche assez nettement dans ce recueil du côté du très bon.
Je ne peux pas dévoiler ici le récit de ces nouvelles mais on y retrouve distinctement la signature de Mélanie Fazi, autant dans le style que dans l'atmosphère et dans les thématiques abordées. Encore un grand plaisir de lecture pour moi.
J'hésite désormais à acheter et lire les deux romans publiés par Mélanie Fazi, sachant qu'elle se définit elle même plutôt comme novelliste que comme romancière.
Review of 'Notre-Dame-aux-Ecailles' on 'Goodreads'
4 stars
Dans ce second recueil de nouvelles de Mélanie Fazi, l'autrice nous propose douze nouvelles, toujours dans le genre fantastique. Globalement, les douze nouvelles sont bonnes, certaines étant évidemment plus marquantes que d'autres.
J'y ai retrouvé l'atmosphère et l'univers que je commence à associer à cette autrice décidément très talentueuse. Quelques phrases lui suffisent pour nous plonger dans une ambiance parfaitement définie, ni totalement réaliste ni pleinement fantasmagorique.
Au programme : troubles de l'âme, questionnements autour de la création artistique, remords et regrets, tout un panel de questions pleinement humaines sous le masque d'une ambiance fantastique joliment rendue.
Autant vous dire que je suis impatient de lire son troisième et à ce jour dernier recueil de nouvelles, [b:Le Jardin des silences|23444104|Le Jardin des silences|Mélanie Fazi|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1414180323l/23444104.SY75.jpg|27346891].
Je lis peu de nouvelles, alors que c’est une forme littéraire que j’apprécie beaucoup. Dans ce recueil, son premier, Mélanie Fazi nous propose dix récits qui flirtent avec le genre fantastique, dans ce qu’il faut de meilleur : parler de l’âme, des pulsions intimes, de ce qui se cache au fond de nous, et donc tout simplement (mais est-ce si simple ?) de ce qui fait de nous des êtres humains.
Dix récits, disais-je, dix ambiances parfaitement rendues pour une écriture fluide et envoûtante. On passe d’une nouvelle à l’autre comme on passe d’un quartier à un autre en visitant une ville. On rencontre des passants, on observe nos congénères, on écoute leurs conversations, on tente de percer leurs secrets.
Il y a du bon et du très bon dans ce recueil, pas de moyen et encore moins de médiocre. Certaines nouvelles sont plus marquantes que d’autres, mais je soupçonne …
Je lis peu de nouvelles, alors que c’est une forme littéraire que j’apprécie beaucoup. Dans ce recueil, son premier, Mélanie Fazi nous propose dix récits qui flirtent avec le genre fantastique, dans ce qu’il faut de meilleur : parler de l’âme, des pulsions intimes, de ce qui se cache au fond de nous, et donc tout simplement (mais est-ce si simple ?) de ce qui fait de nous des êtres humains.
Dix récits, disais-je, dix ambiances parfaitement rendues pour une écriture fluide et envoûtante. On passe d’une nouvelle à l’autre comme on passe d’un quartier à un autre en visitant une ville. On rencontre des passants, on observe nos congénères, on écoute leurs conversations, on tente de percer leurs secrets.
Il y a du bon et du très bon dans ce recueil, pas de moyen et encore moins de médiocre. Certaines nouvelles sont plus marquantes que d’autres, mais je soupçonne que ce soit plus une question de sensibilité personnelle à telle ambiance ou tel thème que de qualité intrinsèque de chaque nouvelle. Tout fonctionne très bien, et c’est une plongée réussie dans l’univers de Mélanie Fazi.
« Est arrivé un jour où la fiction n'a pas suffi. » Aussi curieux que …
Review of 'Nous qui n’existons pas' on 'Goodreads'
5 stars
Un livre magnifique dans lequel l’autrice se dévoile et raconte son parcours pour découvrir, accepter puis affirmer une différence.
Cette différence n’est pas la mienne, mais ce n’est pas le plus important ici. Je vis avec suffisamment de différences, entre handicap physique, orientation sexuelle et fonctionnement mental ou psychique, pour me reconnaître dans les mots de Mélanie Fazi.
Ce texte atteint à mes yeux deux objectifs. D’abord, parler d’une différence particulière, celle de son autrice, affirmer son existence avec ce titre très fort et si beau. Ensuite, parler de différence en général, de l’épreuve qu’elle représente dans une société qui nous renvoie sans cesse ses modèles normatifs, du parcours d’acceptation et d’affirmation de soi.
J’ai aimé l’évocation dans le texte de Mélanie Fazi et dans la post-face de Léo Henry des genres de l’imaginaire (science-fiction, fantastique, fantasy) comme lieu de rencontre ou d’accueil de personnes qui cherchent leur place dans …
Un livre magnifique dans lequel l’autrice se dévoile et raconte son parcours pour découvrir, accepter puis affirmer une différence.
Cette différence n’est pas la mienne, mais ce n’est pas le plus important ici. Je vis avec suffisamment de différences, entre handicap physique, orientation sexuelle et fonctionnement mental ou psychique, pour me reconnaître dans les mots de Mélanie Fazi.
Ce texte atteint à mes yeux deux objectifs. D’abord, parler d’une différence particulière, celle de son autrice, affirmer son existence avec ce titre très fort et si beau. Ensuite, parler de différence en général, de l’épreuve qu’elle représente dans une société qui nous renvoie sans cesse ses modèles normatifs, du parcours d’acceptation et d’affirmation de soi.
J’ai aimé l’évocation dans le texte de Mélanie Fazi et dans la post-face de Léo Henry des genres de l’imaginaire (science-fiction, fantastique, fantasy) comme lieu de rencontre ou d’accueil de personnes qui cherchent leur place dans le monde, veulent le comprendre et parfois le changer. Cela m’a beaucoup parlé.
Que dire de plus, sinon que ce texte m’a beaucoup touché, et que j’en garderai longtemps l’empreinte. Merci à son autrice d’avoir eu la force de partager ce texte avec nous, ce fut un honneur pour moi de le lire.
Review of "Dune : exploration scientifique et culturelle d'une planète-univers" on 'Goodreads'
4 stars
Après [b:Dune, le mook|56045814|Dune, le mook|Lloyd Chery|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1606345327l/56045814.SX50.jpg|87294193] qui me semblait un bon moyen de dire au revoir à mon aventure de plusieurs mois dans l'univers de Dune, je me suis laissé entraîner dans la lecture de cet autre livre sur le sujet, plusieurs fois cité dans le mook.
Dirigé par Roland Lehoucq, cet ouvrage de près de 350 pages donne la parole à dix experts qui nous proposent d'explorer l'univers de Dune à travers leur domaine de compétence respectif : astrophysique, biologie et écologie, chimie, sciences et techniques, linguistique, littérature, philosophie, histoire, géopolitique, etc. Chaque chapitre explore ainsi un aspect spécifique de l'oeuvre de Frank Herbert.
Comme souvent dans ce genre d'exercice, le lecteur sera plus ou moins passionné par certains chapitres en fonction de son intérêt propre pour le sujet évoqué et de la capacité de son auteur à rendre le propos accessible et intéressant. Ici, j'ai …
Après [b:Dune, le mook|56045814|Dune, le mook|Lloyd Chery|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1606345327l/56045814.SX50.jpg|87294193] qui me semblait un bon moyen de dire au revoir à mon aventure de plusieurs mois dans l'univers de Dune, je me suis laissé entraîner dans la lecture de cet autre livre sur le sujet, plusieurs fois cité dans le mook.
Dirigé par Roland Lehoucq, cet ouvrage de près de 350 pages donne la parole à dix experts qui nous proposent d'explorer l'univers de Dune à travers leur domaine de compétence respectif : astrophysique, biologie et écologie, chimie, sciences et techniques, linguistique, littérature, philosophie, histoire, géopolitique, etc. Chaque chapitre explore ainsi un aspect spécifique de l'oeuvre de Frank Herbert.
Comme souvent dans ce genre d'exercice, le lecteur sera plus ou moins passionné par certains chapitres en fonction de son intérêt propre pour le sujet évoqué et de la capacité de son auteur à rendre le propos accessible et intéressant. Ici, j'ai eu un peu de mal avec les chapitres plutôt scientifiques alors que j'ai dévoré avec grand plaisir les chapitres plus "culturels", autour des sciences humaines et sociales.
L'ensemble est malgré tout de grande qualité, l'ambition est grande et le rendu tout à fait honorable. J'ai dévoré ce livre en moins de trois jours, signe qu'il est à la fois accessible et passionnant quand on a aimé (adoré ?) le cycle de Dune.
Maintenant, il est (enfin ?) temps pour moi de dire au revoir à l'univers créé par Frank Herbert pour partir vers d'autres horizons littéraires.
Après plus de quatre mois de (re-)lecture de la saga de Dune, j'avais prévu de lire complètement autre chose. Et puis je me suis souvenu que j'avais contribué au financement participatif de ce "mook" consacré à l'oeuvre de Frank Herbert, et que mon exemplaire m'attendait sagement dans ma bibliothèque depuis plusieurs mois.
L'ouvrage, , entre magazine et livre, propose sur un peu plus de 250 pages un ensemble d'articles sur Dune : son créateur Frank Herbert, l'univers de Dune, ses personnages, ses adaptations, et des réflexions autour des thématiques des romans (politique, écologie, art de la guerre, féminisme, etc.)
Comme souvent dans ce genre d'ouvrage, certains articles sont plus intéressants que d'autres, mais l'ensemble est de grande qualité. Hormis quelques sujets qui m'ont laissé de marbre, j'ai été passionné par la plupart des articles, tous écrits par des personnalités que l'on sent amoureux des romans et de l'univers de Frank …
Après plus de quatre mois de (re-)lecture de la saga de Dune, j'avais prévu de lire complètement autre chose. Et puis je me suis souvenu que j'avais contribué au financement participatif de ce "mook" consacré à l'oeuvre de Frank Herbert, et que mon exemplaire m'attendait sagement dans ma bibliothèque depuis plusieurs mois.
L'ouvrage, , entre magazine et livre, propose sur un peu plus de 250 pages un ensemble d'articles sur Dune : son créateur Frank Herbert, l'univers de Dune, ses personnages, ses adaptations, et des réflexions autour des thématiques des romans (politique, écologie, art de la guerre, féminisme, etc.)
Comme souvent dans ce genre d'ouvrage, certains articles sont plus intéressants que d'autres, mais l'ensemble est de grande qualité. Hormis quelques sujets qui m'ont laissé de marbre, j'ai été passionné par la plupart des articles, tous écrits par des personnalités que l'on sent amoureux des romans et de l'univers de Frank Herbert. Un bel hommage à ce cycle devenu un classique de la science-fiction, alors que sa nouvelle adaptation cinématographique sort dans les salles la semaine prochaine. Je serai dans l'une de ces salles, évidemment.
A tale following the events of "Chapterhouse: Dune" finds a ship of escaped refugees using …
Review of 'Sandworms of Dune' on 'Goodreads'
4 stars
Mon aventure de lecture ou relecture de tout les romans de l'univers de Dune a commencé à la fin du mois d'avril, elle s'achève un peu plus de quatre mois plus tard, au moment où je referme ce dernier roman qui conclut le cycle entamé par Frank Herbert et poursuivi par son fils.
Je l'ai déjà dit pour plusieurs des livres de Brian Herbert et Kevin J. Anderson : le style littéraire et la profondeur d'écriture ne sont pas au même niveau que ceux de Frank Herbert, qui avait écrit un chef d'oeuvre avec Dune et ses suites. Dans les préquelles et les deux séquelles co-écrites par son fils, nous avons de la science-fiction plus classique, un divertissement efficace qui s'appuie sur les fondations presque mythiques bâties par Frank Herbert dans le cycle original.
Ce dernier roman du cycle est du même accabit, avec tout de même un petit supplément …
Mon aventure de lecture ou relecture de tout les romans de l'univers de Dune a commencé à la fin du mois d'avril, elle s'achève un peu plus de quatre mois plus tard, au moment où je referme ce dernier roman qui conclut le cycle entamé par Frank Herbert et poursuivi par son fils.
Je l'ai déjà dit pour plusieurs des livres de Brian Herbert et Kevin J. Anderson : le style littéraire et la profondeur d'écriture ne sont pas au même niveau que ceux de Frank Herbert, qui avait écrit un chef d'oeuvre avec Dune et ses suites. Dans les préquelles et les deux séquelles co-écrites par son fils, nous avons de la science-fiction plus classique, un divertissement efficace qui s'appuie sur les fondations presque mythiques bâties par Frank Herbert dans le cycle original.
Ce dernier roman du cycle est du même accabit, avec tout de même un petit supplément d'âme : c'est la fin de la saga, et les deux co-auteurs ont la bonne idée de conclure en revenant en quelque sorte au début de l'histoire, avec des personnages que nous avions tant aimés dans le premier Dune de Frank Herbert.
Ce roman oscille ainsi entre un récit épique de la dernière grand lutte entre l'humanité et l'armée de robots menée par Omnius et Erasmus, et les vies des gholas des anciens personnages des premiers romans de Dune : Paul, Chani, Jessica, le docteur Yueh, Thufir Hawat, Stilgar, Liet-Khynes, Leto II, mais aussi le baron Harkonnen. Sans oublier l'éternel Duncan Idaho, le ghola aux milles vies et serviteur loyal des Atreides.
Je comprends tout à fait certaines critiques contre les romans de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, notamment des fans absolus qui considèrent que ces romans dénaturent complètement l'oeuvre de Frank Herbert et en trahissent l'esprit. C'est indéniable, ces romans n'ont pas grand chose à voir, ni dans le style ni dans les thèmes abordés, avec les romans originaux. Mais je les ai trouvé divertissants, et dans le cas de ce dernier roman de la saga, j'y ai vu un bel hommage, émouvant, aux personnages imaginés par Frank Herbert il y a maintenant plusieurs décennies. Malgré un récit qui en fait parfois trop dans le spectaculaire, c'est un beau retour aux sources que j'ai su apprécier.
Quoi qu'il en soit, je suis content d'avoir lu et relu tous les romans de cette saga unique dans son genre. Ce fut une aventure longue mais très plaisante, avec quelques bas et beaucoup de hauts. Je vais désormais laisser Paul, Leto et les autres à leurs rêves éternels, et me consacrer désormais à d'autres lectures, probablement plus variées que celles des quatre dernier mois.
Après avoir relu toutes les préquelles de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, puis tout le cycle original de Dune de Frank Herbert, il était temps pour moi de découvrir enfin la suite et la fin de la saga, à nouveau signée par le duo Brian Herbert et Kevin J. Anderson.
On retrouve le style dynamique et l'atmosphère épique des premières préquelles : les enjeux sont immenses, les personnages sont forts au risque d'être stéréotypés, l'action et les rebondissements s'enchainent de chapitres en chapitres, malgré quelques répétitions regrettables.
Sur la forme, il est évidemment de rivaliser avec l'écriture poétique de Frank Herbert. Sur la fond, on est aussi très loin des réflexions profondes du cycle original. Ici, c'est du divertissement, de la science-fiction épique qui ne cherche pas les nuances. En sachant cela, en n'attendant pas ce livre ce qu'il n'est pas, on peut être séduit comme je l'ai été. …
Après avoir relu toutes les préquelles de Brian Herbert et Kevin J. Anderson, puis tout le cycle original de Dune de Frank Herbert, il était temps pour moi de découvrir enfin la suite et la fin de la saga, à nouveau signée par le duo Brian Herbert et Kevin J. Anderson.
On retrouve le style dynamique et l'atmosphère épique des premières préquelles : les enjeux sont immenses, les personnages sont forts au risque d'être stéréotypés, l'action et les rebondissements s'enchainent de chapitres en chapitres, malgré quelques répétitions regrettables.
Sur la forme, il est évidemment de rivaliser avec l'écriture poétique de Frank Herbert. Sur la fond, on est aussi très loin des réflexions profondes du cycle original. Ici, c'est du divertissement, de la science-fiction épique qui ne cherche pas les nuances. En sachant cela, en n'attendant pas ce livre ce qu'il n'est pas, on peut être séduit comme je l'ai été. Je vais en tout cas enchainer directement avec le dernier roman qui doit conclure ce cycle monumental.
Chapterhouse: Dune is a 1985 science fiction novel by Frank Herbert, the last in his …
Review of 'Chapterhouse Dune (Dune Chronicles, Book 6)' on 'Goodreads'
4 stars
Comme souvent avec Frank Herbert et son cycle de Dune, le début du roman est un peu compliqué à lire et peut sembler ennuyant. Les pensées et les machinations des Bene Gesserit sont obscures, parfois à la limite de la caricature. Tout s'éclaire pourtant à la fin, et cela me laisse une très bonne impression de ce roman et du cycle original de Frank Hebert. Je vais maintenant m'attaquer à la lecture ou relecture des deux « séquelles » écrites par son fils.
Between the end of Frank Herbert's DUNE and his next novel, DUNE MESSIAH, lies an …
Review of 'The winds of dune' on 'Goodreads'
3 stars
Après Paul of Dune, Brian Herbert et Kevin J. Anderson proposent à nouveau avec The Winds of Dune de compléter le récit dans l'intervalle entre les romans originaux de Frank Herbert. Celui-ci se déroule principalement entre Dune Messiah et Children of Dune, avec des interludes se déroulant également plusieurs années avant. Cette confusion dans les lignes temporelles est d'ailleurs l'une des grosses faiblesses de ce roman : cela engendre une complexité supplémentaire sans que cela apporte quelque chose de vraiment pertinent dans le récit.
Globalement, c'est un récit qui se laisse lire mas qui n'apporte pas grand chose à la saga, à part combler quelques trous qui ne nécessitaient pas forcément de l'être. Si les préquelles pouvaient avoir un intérêt, on atteint ici les limites de l'exercice, qui ressemble de plus en plus à une tentative de surfer sur la vague (commerciale) que comme un véritable projet littéraire. …
Après Paul of Dune, Brian Herbert et Kevin J. Anderson proposent à nouveau avec The Winds of Dune de compléter le récit dans l'intervalle entre les romans originaux de Frank Herbert. Celui-ci se déroule principalement entre Dune Messiah et Children of Dune, avec des interludes se déroulant également plusieurs années avant. Cette confusion dans les lignes temporelles est d'ailleurs l'une des grosses faiblesses de ce roman : cela engendre une complexité supplémentaire sans que cela apporte quelque chose de vraiment pertinent dans le récit.
Globalement, c'est un récit qui se laisse lire mas qui n'apporte pas grand chose à la saga, à part combler quelques trous qui ne nécessitaient pas forcément de l'être. Si les préquelles pouvaient avoir un intérêt, on atteint ici les limites de l'exercice, qui ressemble de plus en plus à une tentative de surfer sur la vague (commerciale) que comme un véritable projet littéraire.
J'ai hâte, à vrai dire, de retrouver l'écriture de Frank Herbert dans les prochains romans de la saga.
Review of 'Dune Messiah (Dune Chronicles, Book 2)' on 'Goodreads'
4 stars
Douze ans après les événements relatés dans le premier épisode du cycle de Dune, Paul "Muad'Dib" Atreides règne sur l'Imperium après un jihad qui a vu ses fidèles Fremens répandre sa religion à travers l'univers et abattre ses ennemis. Mais la fin approche pour le fils du duc Leto, une fin qu'il va précipiter. Ce deuxième épisode de la saga traite principalement deux thèmes : d'une part le pouvoir de prescience de Paul, ses limites et ses dangers ; d'autre part la religion comme pilier et outil d'un gouvernement. "Prenez garde au chaos de la démocratie", s'exclame Alia, la propre soeur de l'Empereur !
Les trois premiers volumes de Heartstopper nous plongeaient dans une romance très mignonne entre deux adolescents anglais, entouré de leurs adorables amis. Ce quatrième volume poursuit sur cette lancée tout en approfondissant le propos. Autour de l'histoire d'amour toujours très mignonne entre Charlie et Nick, Alice Oseman nous propose également, et surtout, un récit sur la santé mentale, à travers les troubles du comportement alimentaire de Charlie. Nous assistons au difficile chemin emprunté par Charlie pour trouver de l'aide et essayer d'aller mieux, lentement, pas à pas. Nous suivons également Nick qui tente d'aider son petit ami mais se retrouve souvent impuissant malgré tout l'amour qu'il éprouve pour Charlie.
J'ai bien aimé le message porté par l'autrice dans ce quatrième volume : l'amour ne suffit pas à guérir face à des problèmes de santé mentale, il faut être entouré de sa famille, de ses amis, et de professionnels. C'est un …
Les trois premiers volumes de Heartstopper nous plongeaient dans une romance très mignonne entre deux adolescents anglais, entouré de leurs adorables amis. Ce quatrième volume poursuit sur cette lancée tout en approfondissant le propos. Autour de l'histoire d'amour toujours très mignonne entre Charlie et Nick, Alice Oseman nous propose également, et surtout, un récit sur la santé mentale, à travers les troubles du comportement alimentaire de Charlie. Nous assistons au difficile chemin emprunté par Charlie pour trouver de l'aide et essayer d'aller mieux, lentement, pas à pas. Nous suivons également Nick qui tente d'aider son petit ami mais se retrouve souvent impuissant malgré tout l'amour qu'il éprouve pour Charlie.
J'ai bien aimé le message porté par l'autrice dans ce quatrième volume : l'amour ne suffit pas à guérir face à des problèmes de santé mentale, il faut être entouré de sa famille, de ses amis, et de professionnels. C'est un long chemin semé d'embuches, pas toujours à sens unique, et qui prend du temps.