Review of "Les Enchantements d'Ambremer" on 'Goodreads'
4 stars
Un Paris de la Belle Époque mais féérique, où la Tour Eiffel a été construite en bois blanc, où l’on croise des fées, des gnomes, des ondines dans les fontaines, des magiciens ayant pignon sur rue. C’est le cadre que nous propose Pierre Pevel dont le premier tome de sa trilogie du Paris des Merveilles.
L’intrigue est classique mais bien menée, les personnages sont plaisants à suivre. Il y a quelques trouvailles sympathiques, en particulier ces chats-ailés qui absorbent le contenu des livres sur lesquels ils dorment.
J’ai bien aimé ce roman, peut-être pas parfait mais vraiment plaisant à lire. Une intrigue prenante à défaut d’être originale, une ambiance envoûtante, que demander de plus ?
Review of 'La Trilogie de la Lune, tome 1 : La Lune seule le sait' on 'Goodreads'
5 stars
Décidément, j'ai de la chance avec mes lectures ces derniers temps. Après l'excellent roman [b:L'Équilibre des paradoxes|3790104|L'Équilibre des paradoxes|Michel Pagel|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1371643031l/3790104.SX50.jpg|3834234] de Michel Pagel, je continue ma plongée dans le steampunk français avec le premier volet de la trilogie de la Lune de Johan Heliot.
Nous sommes au tournant du XIXe et du XXe siècle, Napoléon III a remporté la guerre contre la Prusse en 1870 et règne toujours sur son Empire, d'autant qu'il bénéficie de l'alliance avec des extraterrestres insectoïdes débarqués à Paris lors de l'Exposition Universelle. La fusion des technologies humaines et extra-humaines a permis des avancées incroyables et notamment la colonisation de la Lune, à la fois prison politique pour les ennemis du régime et base navale où sont bâtis les futurs vaisseaux spatiaux impériaux.
La Résistance est faible mais vivante : à sa tête, Victor Hugo, exilé à Guernesey. Il convoque Jules Verne, lui aussi …
Décidément, j'ai de la chance avec mes lectures ces derniers temps. Après l'excellent roman [b:L'Équilibre des paradoxes|3790104|L'Équilibre des paradoxes|Michel Pagel|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1371643031l/3790104.SX50.jpg|3834234] de Michel Pagel, je continue ma plongée dans le steampunk français avec le premier volet de la trilogie de la Lune de Johan Heliot.
Nous sommes au tournant du XIXe et du XXe siècle, Napoléon III a remporté la guerre contre la Prusse en 1870 et règne toujours sur son Empire, d'autant qu'il bénéficie de l'alliance avec des extraterrestres insectoïdes débarqués à Paris lors de l'Exposition Universelle. La fusion des technologies humaines et extra-humaines a permis des avancées incroyables et notamment la colonisation de la Lune, à la fois prison politique pour les ennemis du régime et base navale où sont bâtis les futurs vaisseaux spatiaux impériaux.
La Résistance est faible mais vivante : à sa tête, Victor Hugo, exilé à Guernesey. Il convoque Jules Verne, lui aussi résistant, et lui demande de se rendre sur la Lune pour retrouver la trace de Louise Michel, exilée depuis l'échec sanglant de la Commune de 1871. C'est le début d'un voyage extraordinaire pour Jules Verne, si j'ose dire.
Le récit est passionnant, le rythme parfait, et le discours politique m'a bien plu. C'est en tout cas un très grand roman de science-fiction, et un très digne représentant du steampunk en langue française. J'ai hâte de lire les deux volumes suivants de la trilogie, d'autant que l'épilogue ouvre des perspectives alléchantes.
Un soldat de l'armée d'Attila, un chevalier maure, une jeune hippie, un cyborg venu d'un …
Review of "L'équilibre des paradoxes" on 'Goodreads'
5 stars
Brillant. Voilà le premier qualificatif qui me vient en tête en terminant ce formidable roman.
En un peu de plus de quatre cent pages, Michel Pagel propose un récit captivant qui même très habilement des thématiques classiques de la science-fiction : les voyages dans le temps, les univers parallèles, et les paradoxes qui y sont attachés.
La multitude de personnages et de points de vue rend le récit particulièrement vivant et rythmé, et l'intrigue est géniale, au sens premier du terme, du début à la fin. J'ai dévoré ce roman, à la fois intelligent et divertissant. Un mélange parfait de science-fiction classique, de steampunk et d'uchronie. Je vais me répéter, mais tant pis : absolument brillant.
Review of "Confessions d'un automate mangeur d'opium" on 'Goodreads'
3 stars
J’ai été un peu déçu par ce roman steampunk à la française, un des premiers du genre dans la langue de Molière.
Si le décor d’un Paris steampunk à la fin du XIXe siècle et l’intrigue autour d’automates pensants avaient de quoi me séduire, le récit lui-même ne m’a pas totalement emballé.
J’ai eu l’impression que cela tournait un peu en rond, avec des révélations successives qui me laissaient de plus en plus indifférent, le tout servi par un style qui ne trouve pas toujours le ton juste.
Ce n’est pas un mauvais roman, mais j’ai l’impression que le potentiel était bien au-delà du résultat.
The tension thickens as the Leviathan steams toward New York City with a homicidal lunatic …
Review of 'Goliath' on 'Goodreads'
4 stars
La trilogie Leviathan s'achève avec un troisième tome plutôt réussi. Il y a des moments où j'ai eu l'impression que cela tournait un peu en rond ou que ça s'essoufflait par rapport aux deux premiers romans, mais le récit reste plaisant à lire.
Le point fort de cette trilogie reste ses deux protagonistes principaux et l'évolution de leur relation. C'était inévitable et même attendu : Alek découvre enfin la véritable identité de Dylan/Deryn. Cela change à la fois tout et peu de chose entre eux, c'est écrit très joliment et en évitant autant que possible les clichés.
La fin m'a bien plu : les principales intrigues sont closes, on sent que l'histoire pourrait continuer mais qu'il est temps de laisser les personnages poursuivre leurs aventures sans nous.
Globalement, j'avais lu plutôt de bonnes choses sur cette trilogie et je n'ai pas été déçu. C'est vraiment de la bonne littérature Young …
La trilogie Leviathan s'achève avec un troisième tome plutôt réussi. Il y a des moments où j'ai eu l'impression que cela tournait un peu en rond ou que ça s'essoufflait par rapport aux deux premiers romans, mais le récit reste plaisant à lire.
Le point fort de cette trilogie reste ses deux protagonistes principaux et l'évolution de leur relation. C'était inévitable et même attendu : Alek découvre enfin la véritable identité de Dylan/Deryn. Cela change à la fois tout et peu de chose entre eux, c'est écrit très joliment et en évitant autant que possible les clichés.
La fin m'a bien plu : les principales intrigues sont closes, on sent que l'histoire pourrait continuer mais qu'il est temps de laisser les personnages poursuivre leurs aventures sans nous.
Globalement, j'avais lu plutôt de bonnes choses sur cette trilogie et je n'ai pas été déçu. C'est vraiment de la bonne littérature Young Adult et steampunk, pour celles et ceux qui s'intéressent à ces genres.
Review of 'Behemoth (Leviathan #2)' on 'Goodreads'
4 stars
Toujours aussi divertissant et plaisant à lire !
On continue à suivre les aventures respectives d'Aleksandar, l'héritier secret du trône d'Autriche-Hongrie, et de Deryn/Dylan, la jeune écossaise qui se cache sous l'uniforme d'un jeune officier de la Navy britannique.
Ce deuxième tome les mène à Constantinople, ou Instanbul comme l'appellent désormais ses habitants. Nos deux protagonistes sont plongés au coeur d'intrigues politiques entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne qui veulent attirer l'Empire ottoman dans leur camp pour le conflit mondial qui vient de commencer. Sur place, le sultan doit également faire face à des rebelles qui espèrent réussir là où leur précédente révolution avait échoué quelques années plus tôt.
On a également le droit à un pseudo-triangle amoureux mais cela reste discret et plutôt drôle à lire. Seul petit bémol à ce propos : si les sentiments naissants de Deryn/Dylan pour Alek sont décrits, l'auteur s'aventure très peu sur ce que …
Toujours aussi divertissant et plaisant à lire !
On continue à suivre les aventures respectives d'Aleksandar, l'héritier secret du trône d'Autriche-Hongrie, et de Deryn/Dylan, la jeune écossaise qui se cache sous l'uniforme d'un jeune officier de la Navy britannique.
Ce deuxième tome les mène à Constantinople, ou Instanbul comme l'appellent désormais ses habitants. Nos deux protagonistes sont plongés au coeur d'intrigues politiques entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne qui veulent attirer l'Empire ottoman dans leur camp pour le conflit mondial qui vient de commencer. Sur place, le sultan doit également faire face à des rebelles qui espèrent réussir là où leur précédente révolution avait échoué quelques années plus tôt.
On a également le droit à un pseudo-triangle amoureux mais cela reste discret et plutôt drôle à lire. Seul petit bémol à ce propos : si les sentiments naissants de Deryn/Dylan pour Alek sont décrits, l'auteur s'aventure très peu sur ce que pourrait ressentir Alek pour son ami, qu'il croit être un garçon et dont il se sent pourtant proche. J'imagine que cela sera exploré dans le troisième tome quand, inévitablement, Alek découvrira la véritable identité de de Deryn/Dylan mais je trouve que cela aurait mérité d'être abordé dès maintenant, avec toute l'ambiguïté que cela pouvait amener. Peut-être un manque d'audace de l'auteur dans ce cas précis.
Ceci étant dit, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire le deuxième volume de cette trilogie. Le récit fonctionne très bien, le rythme est bien mené et les personnages sont toujours sympathiques à suivre. Les scènes d'action ne sont peut-être pas celles qui me passionnent le plus, mais l'équilibre est parfait entre ce genre de scènes et celles où on explore la psychologie des personnages. Chacun peut y trouver son compte. Vivement la suite, et la fin !
Review of 'Behemoth (Leviathan #2)' on 'Goodreads'
4 stars
Quel plaisir de lire un tel roman ! Du Steampunk comme je l'aime : divertissant, intéressant et inspiré de l'Histoire réelle.
Scott Westerfeld imagine ici une Première Guerre Mondiale dans laquelle les deux camps s'affrontent avec des technologies très différentes : mécaniques pour l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie avec les machines géantes, biologiques pour l'Angleterre où les découvertes de Darwin sont allées beaucoup plus loin que dans la réalité et ont permis de concevoir des animaux géants capables de voler, tels des zeppelins vivants.
Dans ce cadre original et sympathique, l'auteur nous propose de deux le destin de deux adolescents : d'une part Aleksander, le fils de l'archiduc d'Autriche dont la mort à Sarajevo au début de l'été 1914 déclenche la guerre ; d'autre part Deryn Sharpe, une jeune fille qui se fait passer pour un garçon pour être recrutée au sein de l'armée britannique.
C'est rythmé, fun, plaisant à lire : …
Quel plaisir de lire un tel roman ! Du Steampunk comme je l'aime : divertissant, intéressant et inspiré de l'Histoire réelle.
Scott Westerfeld imagine ici une Première Guerre Mondiale dans laquelle les deux camps s'affrontent avec des technologies très différentes : mécaniques pour l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie avec les machines géantes, biologiques pour l'Angleterre où les découvertes de Darwin sont allées beaucoup plus loin que dans la réalité et ont permis de concevoir des animaux géants capables de voler, tels des zeppelins vivants.
Dans ce cadre original et sympathique, l'auteur nous propose de deux le destin de deux adolescents : d'une part Aleksander, le fils de l'archiduc d'Autriche dont la mort à Sarajevo au début de l'été 1914 déclenche la guerre ; d'autre part Deryn Sharpe, une jeune fille qui se fait passer pour un garçon pour être recrutée au sein de l'armée britannique.
C'est rythmé, fun, plaisant à lire : un très bon moment de détente. La suite m'attend, avec le deuxième volume de la trilogie. J'y cours !
Samuel raconte Lucas — l’amour, le désamour, le sexe après l’amour, l’amour après la mort …
Review of 'De sel et de fumée' on 'Goodreads'
3 stars
Je sors un peu mitigé de cette lecture. Pour moi ce n'est pas passé loin d'être un grand livre, mais tout au long de ma lecture il m'a manqué un petit quelque chose pour être totalement emballé ou ému.
L'écriture est jolie, le sujet est fort, mais je ne sais pas définir exactement ce qu'il m'a manqué, d'autant que j'ai lu des critiques très élogieuses sur ce roman.
Peut-être ai-je été troublé par la structure du récit, ou plutôt sa construction déstructurée. Pourtant j'aime quand un auteur joue avec les lignes temporelles, mais ici j'ai eu l'impression d'être un peu perdu par moments, mettant parfois plusieurs phrases dans un chapitre avant de racrocher les wagons et identifier quand l'action se déroulait.
Finalement, c'est un beau roman (c'est une belle histoire ...), mais j'en attendais peut-être un peu plus. Il aurait fallu que tout le texte soit au niveau de ses …
Je sors un peu mitigé de cette lecture. Pour moi ce n'est pas passé loin d'être un grand livre, mais tout au long de ma lecture il m'a manqué un petit quelque chose pour être totalement emballé ou ému.
L'écriture est jolie, le sujet est fort, mais je ne sais pas définir exactement ce qu'il m'a manqué, d'autant que j'ai lu des critiques très élogieuses sur ce roman.
Peut-être ai-je été troublé par la structure du récit, ou plutôt sa construction déstructurée. Pourtant j'aime quand un auteur joue avec les lignes temporelles, mais ici j'ai eu l'impression d'être un peu perdu par moments, mettant parfois plusieurs phrases dans un chapitre avant de racrocher les wagons et identifier quand l'action se déroulait.
Finalement, c'est un beau roman (c'est une belle histoire ...), mais j'en attendais peut-être un peu plus. Il aurait fallu que tout le texte soit au niveau de ses dernières phrases, absolument sublimes.
Une rupture est toujours un moment étrange, une période où l'on doit apprendre à se …
Review of 'Lettres à un étranger' on 'Goodreads'
4 stars
Si le premier roman de Simon Vandereecken m'avait laissé une impression mitigée, celui-ci, publié en décembre 2021, m'a séduit. En moins de soixante-dix pages, l'auteur nous propose de lire une série de lettres écrites par le narrateur mais non envoyées à leur destinataire : l'homme qui vient de rompre avec lui.
J'ai rapidement pensé à [b:Se résoudre aux adieux|1364187|Se résoudre aux adieux|Philippe Besson|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1183008768l/1364187.SY75.jpg|1354003] de Philippe Besson, ce qui est plutôt un compliment venant de moi. J'y ai retrouvé cette façon sensible de mettre des mots sur des sentiments à la fois très personnels et universels, ceux que l'on ressent après une rupture. Cela dure quelques jours, quelques semaines, quelques mois, cela évolue au fil du temps, il y a des avancées et des reculs, des obstacles qu'on pensait avoir franchis mais que l'on retrouve face à soi plus tard. Tout cela, on le retrouve dans ce court mais …
Si le premier roman de Simon Vandereecken m'avait laissé une impression mitigée, celui-ci, publié en décembre 2021, m'a séduit. En moins de soixante-dix pages, l'auteur nous propose de lire une série de lettres écrites par le narrateur mais non envoyées à leur destinataire : l'homme qui vient de rompre avec lui.
J'ai rapidement pensé à [b:Se résoudre aux adieux|1364187|Se résoudre aux adieux|Philippe Besson|https://i.gr-assets.com/images/S/compressed.photo.goodreads.com/books/1183008768l/1364187.SY75.jpg|1354003] de Philippe Besson, ce qui est plutôt un compliment venant de moi. J'y ai retrouvé cette façon sensible de mettre des mots sur des sentiments à la fois très personnels et universels, ceux que l'on ressent après une rupture. Cela dure quelques jours, quelques semaines, quelques mois, cela évolue au fil du temps, il y a des avancées et des reculs, des obstacles qu'on pensait avoir franchis mais que l'on retrouve face à soi plus tard. Tout cela, on le retrouve dans ce court mais beau livre.
J'ai été déçu par ce roman, qui semblait pourtant avoir tout pour me plaire. Un récit à la Dickens dans une Angleterre d'un XIXe siècle fictif d'inspiration nettement steampunk, il y avait de quoi me faire plaisir, mais le récit ne m'a jamais vraiment emporté. Je me suis globalement ennuyé tout au long de la lecture, à l'exception de quelques passages au-dessus du lot. Déception ...
In 1878, two young magicians clash in the dark during the course of a fraudulent …
Review of 'The Prestige' on 'Goodreads'
5 stars
J'avais lu beaucoup de bien de ce roman et après l'avoir terminé je peux dire que les louanges étaient largement méritées. Pour moi, ce livre est un chef d'oeuvre.
Je ne peux pas ici en dire beaucoup sur l'histoire elle-même, de peur de dévoiler des éléments essentiels de l'intrigue. Je dirais simplement que Christopher Priest nous propose de suivre la longue rivalité entre deux prestidigitateurs au tournant du XIXe et du XXe siècle, avec une histoire autour des thèmes de la prestidigitation bien sûr, de l'illusion et de l'identité.
C'est un joyau d'inventivité, un roman construit selon une structure minutieuse qui fonctionne parfaitement. Cela commence doucement, on comprend progressivement où l'auteur veut nous amener, et on finit par dévorer les chapitres les uns après les autres, sans pouvoir s'arrêter. C'est en tout cas à l'image de mon expérience de lecture : un peu lente au début, le temps de se …
J'avais lu beaucoup de bien de ce roman et après l'avoir terminé je peux dire que les louanges étaient largement méritées. Pour moi, ce livre est un chef d'oeuvre.
Je ne peux pas ici en dire beaucoup sur l'histoire elle-même, de peur de dévoiler des éléments essentiels de l'intrigue. Je dirais simplement que Christopher Priest nous propose de suivre la longue rivalité entre deux prestidigitateurs au tournant du XIXe et du XXe siècle, avec une histoire autour des thèmes de la prestidigitation bien sûr, de l'illusion et de l'identité.
C'est un joyau d'inventivité, un roman construit selon une structure minutieuse qui fonctionne parfaitement. Cela commence doucement, on comprend progressivement où l'auteur veut nous amener, et on finit par dévorer les chapitres les uns après les autres, sans pouvoir s'arrêter. C'est en tout cas à l'image de mon expérience de lecture : un peu lente au début, le temps de se prendre au jeu, avant d'accélérer très nettement pour lire le dernier tiers en moins d'une journée, profitant du moindre temps libre pour lire et terminer ce livre absolument génial.
Comme le tome précédent, celui-ci se compose de deux parties : les deux premiers tiers constituent le roman qui donne son titre au volume, avant de laisser la place à une novella indépendante.
Le roman proprement dit se déroule à Rome à la toute fin des années 1950. Dans une ambiance parfaitement rendue par l'auteur, Dracula s'apprête à épouser une aristocrate désargentée. Toute la jet-set est invitée au mariage, alors qu'un tueur de vampires en série frappe la cité éternelle. Geneviève, Kate et Penelope sont à Rome, au chevet de Charles Beauregard qui vit probablement ses derniers jours. Le récit est intéressant, et les nombreuses références littéraires, cinématographiques ou tout simplement artistiques sont toujours sympathiques.
La novella qui conclut ce volume se déroule à Londres en 1968. L'ambiance est évidemment différente, mais l'histoire, une enquête policière menée par Kate, ne m'a pas intéressée. J'ai abandonné avant la fin.
Je ne …
Comme le tome précédent, celui-ci se compose de deux parties : les deux premiers tiers constituent le roman qui donne son titre au volume, avant de laisser la place à une novella indépendante.
Le roman proprement dit se déroule à Rome à la toute fin des années 1950. Dans une ambiance parfaitement rendue par l'auteur, Dracula s'apprête à épouser une aristocrate désargentée. Toute la jet-set est invitée au mariage, alors qu'un tueur de vampires en série frappe la cité éternelle. Geneviève, Kate et Penelope sont à Rome, au chevet de Charles Beauregard qui vit probablement ses derniers jours. Le récit est intéressant, et les nombreuses références littéraires, cinématographiques ou tout simplement artistiques sont toujours sympathiques.
La novella qui conclut ce volume se déroule à Londres en 1968. L'ambiance est évidemment différente, mais l'histoire, une enquête policière menée par Kate, ne m'a pas intéressée. J'ai abandonné avant la fin.
Je ne sais pas si je me suis lassé de cet univers qui m'avait séduit dans ses deux premiers volumes, ou si celui-ci est vraiment moins bon, mais j'ai eu un peu de mal avec cette lecture. Le roman lui-même était sympathique mais la novella suivante m'a complètement assommé. Je pense qu'il est temps pour moi de passer à autre chose ; avant de lire ce troisième volume j'hésitais à lire les trois tomes suivants de la saga, écrits plusieurs années plus tard, mais je crois que je vais faire l'impasse pour cette fois. il est temps pour moi de changer d'air !
Review of 'Anno Dracula 1918 - The Bloody Red Baron' on 'Goodreads'
4 stars
Ce livre m'a semblé en réalité constitué de deux romans en un. Il se compose en effet de deux histoires différentes, sans qu'il y ait de lien évident entre les deux.
Dans le premier récit, le plus long puisqu'il constitue bien les deux premiers tiers du livre, nous suivons une Première Guerre Mondiale alternative où Dracula, après avoir été exilé de Londres à la fin du premier roman de la série, a pris la tête des armées allemandes et autrichiennes. Nous sommes en 1918, le conflit touche à sa fin, sans qu'on sache de quel côté les dominos vont tomber. La Russie bolchévique se retire du conflit, permettant aux troupes germano-autrichiennes de se rassembler sur le front de l'Ouest pour une grande offensive qui doit décider l'issue de la guerre contre la France, l'Angleterre et les Etats-Unis récemment engagés dans le conflit. Les aviateurs de l'Entente et de l'Alliance sont …
Ce livre m'a semblé en réalité constitué de deux romans en un. Il se compose en effet de deux histoires différentes, sans qu'il y ait de lien évident entre les deux.
Dans le premier récit, le plus long puisqu'il constitue bien les deux premiers tiers du livre, nous suivons une Première Guerre Mondiale alternative où Dracula, après avoir été exilé de Londres à la fin du premier roman de la série, a pris la tête des armées allemandes et autrichiennes. Nous sommes en 1918, le conflit touche à sa fin, sans qu'on sache de quel côté les dominos vont tomber. La Russie bolchévique se retire du conflit, permettant aux troupes germano-autrichiennes de se rassembler sur le front de l'Ouest pour une grande offensive qui doit décider l'issue de la guerre contre la France, l'Angleterre et les Etats-Unis récemment engagés dans le conflit. Les aviateurs de l'Entente et de l'Alliance sont en quelque sorte les "stars" de la guerre, des héros célébrés dans la presse. Parmi eux, le célèbre Baron Rouge allemand, qui donne son nom au titre du roman.
Le deuxième récit est totalement différent : il se déroule en 1923 à l'occasion d'une rencontre entre des Anciens, des vampires multi-centenaires, qui veulent désigner leur nouveau "leader" après la disgrâce de Dracula. Rien ne se passe comme prévu, un des invités est assassiné et nous suivons donc une enquête policière parmi les vampires.
Je l'ai dit : les deux parties du roman sont très différentes, dans leur thématique et dans leur ton. La première partie est saisissante dans sa description et sa dénonciation des horreurs de la guerre, où meurent des millions d'anonymes pour satisfaire l'appétit des grands de ce monde, ici vampires, simple humains dans la réalité. La deuxième partie propose un ton plus léger, en particulier les chapitres où s'expriment Lydia, jeune adolescente fan de vampires comme on peut l'être de ses chanteurs ou acteurs préférés, et qui rêve de rencontrer son prince-vampire charmant. Cela apporte une touche humoristique et un second degré qui n'est pas désagréable après un premier récit plus lourd.
L'ensemble est donc étonnant dans sa construction mais j'ai beaucoup aimé lire ce livre. Il aurait pu être découpé en deux romans distincts, mais cela ne m'a pas empêché de l'apprécier. Comme dans le premier volume, les références et hommages à la culture populaire sont innombrables et sont d'ailleurs citées dans de longues pages d'annotations à la fin du livre.
Anno Dracula is a 1992 novel by British writer Kim Newman, the first in the …
Review of 'Anno Dracula' on 'Goodreads'
4 stars
Ce roman part d'une hypothèse intéressante : et si Dracula était sorti victorieux du célèbre roman de Bram Stoker ? Dans ce récit qui est en quelque sorte une uchronie d'une oeuvre de fiction, Van Helsing et ses compagnons ont échoué, Dracula a épousé la reine Victoria et règne en son nom sur un Royaume-Uni où les vampires vivent désormais au grand jour, ou plutôt en pleine nuit, aux yeux de tous. Dans ce contexte étonnant, de jeunes prostituées-vampires sont assassinées par un mystérieux meurtrier que la presse nomme bientôt Jack L'Eventreur.
Ce roman est un hommage vibrant à la littérature et à la culture populaire du XIXe siècle : les références sont foisonnantes, comme en témoigne les annotations à la fin du livre. J'avoue humblement en avoir raté un grand nombre. J'ai regretté quelques longueurs au milieu du récit, mais cela ne m'a pas empêché de prendre globalement beaucoup …
Ce roman part d'une hypothèse intéressante : et si Dracula était sorti victorieux du célèbre roman de Bram Stoker ? Dans ce récit qui est en quelque sorte une uchronie d'une oeuvre de fiction, Van Helsing et ses compagnons ont échoué, Dracula a épousé la reine Victoria et règne en son nom sur un Royaume-Uni où les vampires vivent désormais au grand jour, ou plutôt en pleine nuit, aux yeux de tous. Dans ce contexte étonnant, de jeunes prostituées-vampires sont assassinées par un mystérieux meurtrier que la presse nomme bientôt Jack L'Eventreur.
Ce roman est un hommage vibrant à la littérature et à la culture populaire du XIXe siècle : les références sont foisonnantes, comme en témoigne les annotations à la fin du livre. J'avoue humblement en avoir raté un grand nombre. J'ai regretté quelques longueurs au milieu du récit, mais cela ne m'a pas empêché de prendre globalement beaucoup de plaisir à lire ce roman très réussi.
1855: The Industrial Revolution is in full and inexorable swing powered by steam-driven cybernetic Engines, …
Review of 'The Difference Engine' on 'Goodreads'
3 stars
Quand William Gibson et Bruce Sterling, deux géants du genre cyberpunk, décident de s'intéresser au steampunk, cela donne ce roman au principe étonnant : imaginez une Angleterre victorienne où Charles Babagge aurait réussi à construire sa fameuse machine à différences, l'ancêtre de nos ordinateurs, et aurait ainsi déclenché une révolution industrielle basée sur des ordinateurs mécaniques. Une ère de l'information aurait ainsi commencé un siècle plus tôt.
L'idée de départ est excellente et riche de promesses, mais le résultat m'a un peu laissé sur ma faim. Le récit m'a semblé confus, difficile à suivre et à comprendre, et pas toujours passionnant. Je dois avouer que j'ai eu du mal à maintenir mon intérêt lors de certains longs passages, que ce soit par manque de rythme du récit ou d'attachement aux personnages.
Si je devais résumer ma pensée, je dirais que le cadre imaginé par William Gibson et Bruce Sterling m'a …
Quand William Gibson et Bruce Sterling, deux géants du genre cyberpunk, décident de s'intéresser au steampunk, cela donne ce roman au principe étonnant : imaginez une Angleterre victorienne où Charles Babagge aurait réussi à construire sa fameuse machine à différences, l'ancêtre de nos ordinateurs, et aurait ainsi déclenché une révolution industrielle basée sur des ordinateurs mécaniques. Une ère de l'information aurait ainsi commencé un siècle plus tôt.
L'idée de départ est excellente et riche de promesses, mais le résultat m'a un peu laissé sur ma faim. Le récit m'a semblé confus, difficile à suivre et à comprendre, et pas toujours passionnant. Je dois avouer que j'ai eu du mal à maintenir mon intérêt lors de certains longs passages, que ce soit par manque de rythme du récit ou d'attachement aux personnages.
Si je devais résumer ma pensée, je dirais que le cadre imaginé par William Gibson et Bruce Sterling m'a beaucoup plu, mais que l'histoire qu'ils y racontent ne m'a pas intéressé plus que cela. A vrai dire, je ne suis pas certain d'avoir compris où les deux auteurs voulaient en venir, et j'ai l'impression d'être passé à côté de ce roman.