Un très beau roman, sur le temps qui passe, la vie qui s'écoule, la vieillesse, la mort... C'est vraiment surprenant à quel point à partir d'un scénario très simple, l'auteur a réussi à créé une ambiance qui nous empreint profondément, et à créé des rebondissements auxquels on ne s'attend vraiment pas... une fois le livre fini, une part de nous reste au Fort Bastiani.
Debut work of non-fiction from the radical feminist writer, exploring "the view of woman as …
Review of 'Woman Hating (Plume)' on 'Goodreads'
3 stars
Tout le début du livre, jusqu'à presque la fin, est hyper intéressant (et rageant) : cela nous retrace une histoire de la misogynie, et nous montre bien à quel point nous vivons dans une société de merde où les femmes sont maltraitées et les hommes ressentent un mépris et une haine dégueulasse pour les femmes. Mais alors la fin... Ça se barre totalement en cacahouètes, ça prône la zoophilie et l'inceste, c'est ignoble. Ok, les traducteurs ont indiqué que Dworkin avait changé d'avis sur l'inceste à la fin de sa vie. Mais ça reste malsain. En fait il faut lire le début et le milieu puis poser le bouquin, et c'est parfait.
Ah et en plus y a un bonus branlette intellectuelle sur l'usage de la ponctuation à la fin. On adore (non).
Review of 'Lip, des héros ordinaires' on 'Goodreads'
3 stars
Une bande dessinée intéressante sur l'histoire des Lip, des horlogers de Lip qui se sont battus contre les licenciements et la fermeture de leur usine. Il y a une préface de Jean-Luc Mélenchon, où l'on apprend qu'il vivait à Besançon à l'époque. Néanmoins il manque quelque chose. Peut-être le récit de ce qui s'est passé après, qui est seulement évoqué dans une postface écrite par un ancien PDG (pas le meilleur témoignage qu'on aurait pu espérer...).
Elon Musk et Jeff Bezos aujourd’hui, Steve Jobs et Bill Gates hier, Thomas Edison et …
Review of "Le mythe de l'entrepreneur" on 'Goodreads'
4 stars
Un livre très intéressant sur cette obsession d'admiration malsaine que beaucoup trop de gens ont sur la figure de "l'entrepreneur", ce prétendu self made man qui acculumerait les richesses grâce à son "génie". Il montre bien à quel point c'est une escroquerie, à quel point c'est une vision libérale nocive pour la société. Il retrace aussi l'histoire de ce phénomène, qui remonte en fait à il y a 200 ans ! A lire absolument, c'était très bien !
SCUM Manifesto is a radical feminist manifesto by Valerie Solanas, published in 1967. It argues …
Review of 'SCUM Manifesto' on 'Goodreads'
5 stars
Un manifeste excellent, avec un propos révolutionnaire très moderne. Hormis sur plusieurs points (qui foutent les choses en l'air) : on y trouve de la transphobie, du validisme, de la misogynie sur une catégorie de femmes, ainsi qu'une vision très machiniste de la société. Il faudrait un Scum Manifesto du XXIème siècle, ça pourrait être bien, car le concept des Scum (les femmes marginalisées) est hyper intéressant.
Deux nouvelles qui ont pour sujet la grève et le mouvement syndical. L'introduction était très utile pour bien comprendre le contexte de ces nouvelles. Puis s'ensuit la première nouvelle, qui parle d'une grève générale si forte que cela amène à une purge des millionnaires qui s'entretuent entre eux car ils n'ont plus de quoi manger, et ensuite, la deuxième nouvelle qui parle d'un homme qui a deux vies en parallèle : une vie de bourgeois conservateur et une de syndicaliste ouvrier. Ce livre se lit bien et vite, la lecture était très agréable et accessible, et les sujets sont vraiment sympas (même si la première nouvelle est un peu glauque). En bref, je recommande !
Un très bon livre qui analyse comment les initiatives dites alternatives dans le domaine de l'écologie peuvent tendre au libéralisme et à l'individualisme. Chaque chapitre aborde un point différent : évo-gestes, DIY, jardins partagés, développement personnel, revenu universel... Le tout alimenté de sources et références qui ont l'air très intéressantes aussi. Ça montre comment en pensant bien faire, certaines actions écolos sont en réalité pas si écolos que ça, ou bien se font au détriment des minorités... Le seul bémol que je soulignerais, c'est vers la fin, la "valeur travail" est bien mise en avant et ce point là ne m'a pas convaincu. Mais bon, c'est l'éternel débat entre marxistes pro-travail et anarchistes anti-travail, on a chacun notre opinion sur la question et ça mérite d'être débattu.
Un livre intéressant sur les mécanismes qui pourraient faire que les hommes se comportent aussi mal en amour, ont peur de l'engagement et manquent de respect à leurs partenaires. Ce qui est regrettable c'est que ce sont encore une fois les femmes qui s'en soucient et prennent la charge mentale d'éduquer les hommes. Libérez les frangines !
Cent entreprises sont responsables de 70 % des émissions globales de gaz à effet de …
Review of 'Criminels Climatiques' on 'Goodreads'
5 stars
Un essai magnifique, essentiel et très instructif sur les multinationales qui détruisent la planète. Le livre montre bien à quel point le réchauffement climatique est un problème lié au système, et non pas aux comportements individuels (comme le prétendent nos gouvernements). C'est le genre de livres que tout le monde devrait lire. Tout est très bien expliqué, documenté, et la conclusion est juste MERVEILLEUSE. Et très déprimante.
Une super enquête dont tous les français devraient avoir connaissance afin de savoir ce qui se passe au niveau de l'état. Cet ouvrage montre comment le secteur public est progressivement démoli au profit du privé, et comment le gouvernement dilapide l'argent du contribuable dans du consulting, tout en dévoilant des informations confidentielles sur la nation à des groupes américains.
Tools for Conviviality is a 1973 book by Ivan Illich about the proper use of …
Review of 'Ivan Illich et la société conviviale' on 'Goodreads'
3 stars
Un bon livre pour comprendre la pensée d'Illich et aborder le sujet de la décroissance par le biais d'un corpus d'œuvres d'un auteur (donc en l'occurrence Illich). L'ouvrage commence par une biographie d'Ivan Illich, puis une présentation de sa pensée, et enfin un recueil choisi de texte à lui (dont un texte inédit en français). On voit dans le livre l'évolution de la pensée d'Illich au fil de sa vie. Il critiquait le développement, et ses réflexions là dessus sont intéressantes (comme quoi le "développement durable" est une oxymore car le développement est par nature anti-écologique). Il propose une manière de vivre low tech, puis revient là dessus plus tard dans sa vie, en disant que finalement nous sommes dépendant du système dans lequel nous vivons et que nous n'avons donc pas la responsabilité d'agir en opposition avec le système. Il y a néanmoins des éléments très "what the fuck" …
Un bon livre pour comprendre la pensée d'Illich et aborder le sujet de la décroissance par le biais d'un corpus d'œuvres d'un auteur (donc en l'occurrence Illich). L'ouvrage commence par une biographie d'Ivan Illich, puis une présentation de sa pensée, et enfin un recueil choisi de texte à lui (dont un texte inédit en français). On voit dans le livre l'évolution de la pensée d'Illich au fil de sa vie. Il critiquait le développement, et ses réflexions là dessus sont intéressantes (comme quoi le "développement durable" est une oxymore car le développement est par nature anti-écologique). Il propose une manière de vivre low tech, puis revient là dessus plus tard dans sa vie, en disant que finalement nous sommes dépendant du système dans lequel nous vivons et que nous n'avons donc pas la responsabilité d'agir en opposition avec le système. Il y a néanmoins des éléments très "what the fuck" dans ce qu'il disait, notamment sur la condition féminine (et Thierry Paquot le défend là dessus, alors qu'aucun des deux n'est concerné par ça), et sur la médecine. En gros, le gars considère que la "dégenrération de la société" est une chose horrible, que les différences hommes/femmes étaient mieux avant, que chacun savait rester à sa place en fonction de son genre et qu'aujourd'hui c'est n'importe quoi parce que les femmes travaillent. Sur la santé, il tient un discours anti-médic et anti-vax. "Il faut cultiver l'art de souffrir et l'art de mourir", dit-il pour justifier qu'une personne atteinte de cancer par exemple ferait mieux d'accepter de mourir et de souffrir plutôt que de se soigner. Et Thierry Paquot semble trouver ça super cool (on comprend qu'il était ami avec Illich et défendait tout ce qu'il disait - il le dit lui-même), ça amène à se questionner sur Thierry Paquot.