Originally published in 1890, this classic of modern literature follows an impoverished Norwegian writer through the streets of Christiania (now Olso) as he struggles on the edge of starvation. Existing on what little money he makes from selling the occasional article to the local paper, and down to pawning the clothes on his back, the young writer slowly loses control of his reason and begins to slip increasingly into bouts of madness, paranoia, and despair.
A gripping portrait of an artist struggling for integrity, Hunger mirrors the dire straits of Hamsun's own life when he brought this, his then incomplete first novel, to a publisher in 1888.
Once I learned about Hamsun's racist political views, I had a very hard time separating the book from the author. I almost didn't finish it. While others view Hamsun as a literary genius, I can't overlook his racism and support for Hitler. I won't read anything else by him.
La Faim, du Nobel norvégien Knut Hamsun, est une sacrée « claque littéraire ». Une incursion dans le flux de pensées d’un auteur aux prises avec la misère, qui sombre peu à peu – consciemment – dans des épisodes de folie brillamment exprimés. Le dispositif narratif, les mots, le style : toute l’écriture semble coller au réel, à tel point que nous nous sentons projetés dans la Pensée du narrateur.
J’ai pris connaissance du passé de l’auteur en cours de lecture, de sa pitoyable déchéance, survenue plusieurs dizaines d’années après l’écriture de ce roman. Sans cela, je n’aurais peut-être pas choisi ce livre. Mais je suis heureux d’avoir découvert cette plume. J’ai plusieurs fois eu la sensation d’être immergé dans la peau de ces âmes errantes que nous croisons dans les rues : ces femmes et ces hommes qui nous font détourner le regard ou que nous prenons en pitié. …
La Faim, du Nobel norvégien Knut Hamsun, est une sacrée « claque littéraire ». Une incursion dans le flux de pensées d’un auteur aux prises avec la misère, qui sombre peu à peu – consciemment – dans des épisodes de folie brillamment exprimés. Le dispositif narratif, les mots, le style : toute l’écriture semble coller au réel, à tel point que nous nous sentons projetés dans la Pensée du narrateur.
J’ai pris connaissance du passé de l’auteur en cours de lecture, de sa pitoyable déchéance, survenue plusieurs dizaines d’années après l’écriture de ce roman. Sans cela, je n’aurais peut-être pas choisi ce livre. Mais je suis heureux d’avoir découvert cette plume. J’ai plusieurs fois eu la sensation d’être immergé dans la peau de ces âmes errantes que nous croisons dans les rues : ces femmes et ces hommes qui nous font détourner le regard ou que nous prenons en pitié. Ces gens qui, parfois, parlent seuls, hurlent et effraient, ou que, au contraire, le mutisme rend invisibles dans nos paysages urbains.
Vous aurez donc compris à quel point cet ouvrage m’a ébranlé.