La dystopie est originale et bien trouvée, un modèle du genre, et elle est bien exploitée par l’histoire, qui est pleine de bonnes idées. Bon, on sent bien que certains détails techniques sont survolés, et d‘autres sont franchement tirés par les cheveux, mais le livre ne se réclame pas de la hard SF, et ça n’empêche pas de se laisser entraîner par l’intrigue.
Non, ce qui m’a vraiment dérangé c’est l’écriture : c’est lourd, il y a des longueurs pénibles, et d’une manière générale l’écriture des personnages manque de finesse. J’ai même failli lâcher le livre au début, et j’ai traîné à le terminer.
Au final, ce roman m’a laissé une impression mitigée, malgré ses bonnes idées.
Le moins que je puisse en écrire, c'est que "Silo" a tenu ses promesses : une écriture fluide et aisée sur une intrigue des plus imaginatives, qui résonne assez fortement avec des problématiques sociétales actuelles. Tous les ingrédients d'une science fiction réussie sont là : il n'est pas étonnant que ce premier opus ait fait fleurir une trilogie et engendré une déclinaison télévisuelle.
L'univers de ce roman n'est pas sans rappeler celui du Transperceneige : une humanité réduite à une dimension spatiale unique, repère des ses fractures sociales. La transgression, évidemment l'objet du roman, est ainsi révélée par les déplacements le long de cette unique dimension.
Les intrigues sont loin d'être similaires, mais, sans divulgacher, l'irruption d'une deuxième dimension est un point commun.
I read this book after I watched the TV adaption, which covers only the first half of the book. While I enjoyed reading it and learning about the story beyond what is portrayed in the TV show, I have to say that the TV show improved this in every possible way. Literally all the characters have much more depth in the TV show, and they even added a lot of plot points that just make this world way more intriguing.
It's still an enjoyable read, and I love this type of dystopian fiction. I'll continue by reading the two other books in the series to find out how the story progresses.
Refreshingly simple premise about a dystopian future where people live inside a silo their entire lives. The author wasn’t up to writing the inevitable “action set piece” as compellingly as the quieter parts of the book, and the ending felt a tad rushed, but I enjoyed it. Will read the remaining books in the trilogy. Feels very movie-/TV-ready. Wouldn’t be surprised if it’s being adapted.
Je lis désormais très rarement des services de presse et j’en suis à les refuser quand on me les propose. En l’occurrence, j’ai senti venir le bijou et je n’ai pas pu dire non ! Actes Sud qui se lance dans l’imaginaire, voyons voir…il faudrait avoir un coup au casque pour ne pas tenter, non ? Par la suite, j’ai lu très peu d’avis sur ce livre, mais assez pour remarquer qu’on en disait tout et son contraire : c’est de « la fausse SF », c’est ennuyeux, innovant, captivant, etc. Le seul avis qui m’a confortée dans mon choix et ma première intuition fut celui d’Acr0. Et je la rejoins à 100% !
Hugh Howey a tout d’abord auto-publié le début de son roman en 2011 sous forme d’épisodes, fait un tabac avec, et l’ensemble a été édité en 3 volumes, Wool, Shift, et le tout récent Dust. L’auteur …
Je lis désormais très rarement des services de presse et j’en suis à les refuser quand on me les propose. En l’occurrence, j’ai senti venir le bijou et je n’ai pas pu dire non ! Actes Sud qui se lance dans l’imaginaire, voyons voir…il faudrait avoir un coup au casque pour ne pas tenter, non ? Par la suite, j’ai lu très peu d’avis sur ce livre, mais assez pour remarquer qu’on en disait tout et son contraire : c’est de « la fausse SF », c’est ennuyeux, innovant, captivant, etc. Le seul avis qui m’a confortée dans mon choix et ma première intuition fut celui d’Acr0. Et je la rejoins à 100% !
Hugh Howey a tout d’abord auto-publié le début de son roman en 2011 sous forme d’épisodes, fait un tabac avec, et l’ensemble a été édité en 3 volumes, Wool, Shift, et le tout récent Dust. L’auteur nous plante l’action dans une dystopie post-apocalyptique bien oppressante, puisque la société décrite survit dans un silo souterrain de 144 étages. On comprend vite l’ambiance de foufous qui règne chez ce petit monde : le silo est divisé en 3 parties principales, avec le pouvoir tout en haut, le peuple qui trime tout en bas, et au milieu les fermes qui procurent un moyen de subsistance. Théoriquement, tout est fait pour limiter et compliquer la communication entre les individus, empêcher l’émergence d’idées nouvelles, et surtout, l’évocation du monde extérieur est un tabou passible de mort. Quiconque émet l’idée que dehors c’est peut-être devenu vivable, est envoyé au nettoyage des objectifs des caméras, avant de succomber aux toxines. La survie est possible grâce (ou à cause) de règles strictes que personne ne remet en question, tant le conditionnement des esprits est minutieux. Personne ne s’interroge vraiment sur l’origine et la raison d’être du silo, tout le monde ignore qu’il y avait une vie à la surface de la Terre. Il n’y a donc pas de passé pour les habitants du silo, et donc aucune raison de penser à « avant », au pourquoi et au comment du silo. Jusqu’à une succession d’événements, la rencontre entre certains protagonistes…
Howey nous offre un huis clos oppressant, efficace, redoutable, à la tension permanente. Une joyeuse galerie de personnages vient égayer le tout, et on peut dire que personne ne manque. L’intrigue est menée avec une grande efficacité, je n’ai trouvé aucun temps mort, aucune lenteur, tout s’enchaîne très habilement, et le suspens reste soutenu du début à la fin. J’ai failli me jeter sur la suite en VO mais je vais faire durer le plaisir et patienter. Quoique…