« Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l'intelligence, et même le …
Il aurait peut-être fallu que ce soit une nouvelle
3 stars
Le titre, le thème, l'auteur, l'Oulipo et le Goncourt, m'avaient fait construire beaucoup d'attentes par rapport à ce livre, mais j'ai été plutôt déçu un peu sur tous les plans.
On n'apprend rien de l'intrigue pendant les 100 premières pages qui sont consacrées exclusivement à l'exposition des personnages : j'ai trouvé ça très long. Le thème qui s'ensuit est traité de manière assez complète, mais il est peu novateur. Peut-être que le livre m'aurait plu davantage si je l'avais lu au lycée, il y a une vingtaine d'années, parce qu'à l'époque il m'aurait sûrement fait découvrir des choses.
Un livre qui donne envie de dormir mais c'est une qualité
5 stars
J'ai vraiment beaucoup apprécié la lecture de ce livre, véritable revue de littérature scientifique néanmoins accessible au grand public décrivant les mécanismes et fonctions du sommeil, l'état chronique de manque de sommeil de la plupart de la population mondiale, et comment y remédier.
Alors que la solution semble simple ("dormir plus"), il peut être difficile de la mettre en œuvre. On sacrifie le sommeil sur l'autel de la productivité, ce qui détruit la santé. Ce livre démontre que s'écouter, et essayer de limiter ou de palier son manque de sommeil notamment par l'usage de la sieste est l'un des plus beaux cadeaux que l'on puisse se faire, sur le plan de l'attention, de l'humeur, de la santé, et même de la performance !
Je vais mettre en application ces conseils dès la semaine prochaine en m'achetant un futon pour le bureau.
This is a book without any e letter (the most common one in French). One …
Bon roman nonobstant un truc qui va pas
4 stars
Aussi jouissif qu'instructif, un roman qui m'a ravi aussitôt son incipit lu, jusqu'à sa conclusion. Pour tout script, un assassin inconnu aux motifs obscurs s'attaquant à d'intrigants individus dont on finit par savoir la filiation. Mais il y avait aussi un machin qui clochait, qui manquait, qui avait l'air là ou pas loin mais qui fuyait toujours, qui n'a jamais apparu alors qu'on l'indiquait partout (ou qu'on soulignait son omission). On imaginait ou on supputait pourquoi, on implorait, on mourait surtout d'avoir trop poursuivi un blanc ou un trou.
Pour discourir du roman sans courir un hasard d'avoir l'air d'un bouffon, j'analysai sa composition, la machination dont maints mots sont l'indication. Au bout d'un à trois jours, la solution m'apparut. Goûtant fort à l'art, j'imitai alors non sans mal la façon, voyant ainsi la complication qu'il y a à offrir autant d'application à ça. J'admirai alors, plus qu'avant, un travail …
Aussi jouissif qu'instructif, un roman qui m'a ravi aussitôt son incipit lu, jusqu'à sa conclusion. Pour tout script, un assassin inconnu aux motifs obscurs s'attaquant à d'intrigants individus dont on finit par savoir la filiation. Mais il y avait aussi un machin qui clochait, qui manquait, qui avait l'air là ou pas loin mais qui fuyait toujours, qui n'a jamais apparu alors qu'on l'indiquait partout (ou qu'on soulignait son omission). On imaginait ou on supputait pourquoi, on implorait, on mourait surtout d'avoir trop poursuivi un blanc ou un trou.
Pour discourir du roman sans courir un hasard d'avoir l'air d'un bouffon, j'analysai sa composition, la machination dont maints mots sont l'indication. Au bout d'un à trois jours, la solution m'apparut. Goûtant fort à l'art, j'imitai alors non sans mal la façon, voyant ainsi la complication qu'il y a à offrir autant d'application à ça. J'admirai alors, plus qu'avant, un travail substantif fourni par autrui. J'aurais dû approfondir plus tôt l'option d'avoir un statut cotisant à l'Oulipo. Bah, tant pis. Pour sûr, l'obligation s’adoucirait à la proportion du travail fourni, si j'insistais à voir mûrir ma vocation.
À la fin, un folio dont la composition touchant à l'optimal, fait voir l'incarnation du don instinctif du scribouillard (son instruction aussi) — non, du savant plutôt — qui coucha non sans obstination moult traits sur son manuscrit. Bravo !