Roused by a single drop of blood, Rosie Daniels wakes up to the chilling realisation that her husband is going to kill her. And she takes flight — with his credit card.
Alone in a strange city, Rosie begins to build a new life: she meets Bill Steiner and she finds an odd junk shop painting, 'Rose Madder', which strangely seem to want her as much as she wants it.
But it's hard for Rosie not to keep looking over her shoulder. Rose-maddened and on the rampage, Norman is a corrupt cop with a dog's instinct for tracking people. And he's getting close. Rosie can feel just how close he's getting...
--back cover
This is not very elegant, but as King's oft-quoted “equivalent of a Big Mac” it works just fine. Don't expect anything out of the extraordinary, and you won't be disappointed. And that's all there is to say really – except ...
In his book How to Write a Damn Good Novel II, James N. Frey explains that there is one terrible specimen of a story that nobody wants to see: the story of the weak housewife. And then he goes on to outline exactly this novel (minus the psychopath, but that's King for you).
J’ai lu pas mal de King, mais le dernier date d’avant ce blog, il était temps de m’y remettre et de faire baisser un peu ma PAL par la même occasion. Si Rose Madder est loin d’être le plus transcendant de ses romans, j’ai toutefois dévoré ce pavé rapidement. King se met dans la peau d’une femme battue, qui au bout de quatorze ans décide subitement de fuir l’emprise de son mari. Sa fuite inexpliquée et soudaine la conduira dans un foyer pour femmes battues, où elle apprendra à vivre en société, à côtoyer du monde, à pendre confiance en elle, bref, à avoir une vie normale. La menace de son mari pèse pourtant encore sur elle et ce dernier se mettra rapidement à suivre ses traces, aidé par son savoir-faire de flic et un sixième sens très aiguisé. Sur le point d’accéder à une nouvelle indépendance, Rosie fait l’acquisition …
J’ai lu pas mal de King, mais le dernier date d’avant ce blog, il était temps de m’y remettre et de faire baisser un peu ma PAL par la même occasion. Si Rose Madder est loin d’être le plus transcendant de ses romans, j’ai toutefois dévoré ce pavé rapidement. King se met dans la peau d’une femme battue, qui au bout de quatorze ans décide subitement de fuir l’emprise de son mari. Sa fuite inexpliquée et soudaine la conduira dans un foyer pour femmes battues, où elle apprendra à vivre en société, à côtoyer du monde, à pendre confiance en elle, bref, à avoir une vie normale. La menace de son mari pèse pourtant encore sur elle et ce dernier se mettra rapidement à suivre ses traces, aidé par son savoir-faire de flic et un sixième sens très aiguisé. Sur le point d’accéder à une nouvelle indépendance, Rosie fait l’acquisition d’un surprenant tableau qui la fascine dès le premier regard. Un tableau pas comme les autres, mystérieusement intitulé Rose Madder. Fragile mais volontaire, Rosie s’installe dans un studio et démarre un nouveau boulot, jusqu’à ce son de mari retrouve sa trace. Le personnage de Rosie est très fouillé, celui de Norman ne l’est pas moins. Une femme battue, fragilisée à l’extrême, et un pervers à moitié impuissant, mais d’un sadisme rare, voilà ce que nous propose Stephen King, avec son génie légendaire. On entre autant dans la peau de l’un que de l’autre. La rage est aussi un personnage central de l’histoire. La rage de Norman envers les femmes, envers Rosie lorsqu’elle quitte le foyer conjugal, et la rage de Rosie, lorsqu’elle se réveille après de quatorze ans de sévices, et qui ne la quittera pas si facilement. Rose Madder, sorte de double de Rosie, apparaît sous la forme d’un tableau vivant, porte ouverte vers un autre monde, celui, entre autres, de l’inconscient de Rosie. Malgré quelques longueurs et pas mal de répétitions, le roman se lit vite et avec intérêt. Norman n’est pas simplement un mari violent, c’est aussi un grand cinglé situé entre le psychopathe et le schizophrène, de plus en plus en dehors de la réalité, qui s’enfonce progressivement dans la violence et le sadisme.