The Prestige is a 1995 novel by British writer Christopher Priest. It tells the story of a prolonged feud between two stage magicians in late 1800s England. It is epistolary in structure; that is, it purports to be a collection of real diaries that were kept by the protagonists and later collated. The title derives from the novel's fictional practice of stage illusions having three parts: the setup, the performance, and the prestige (effect).The novel received the James Tait Black Memorial Prize for best fiction and the World Fantasy Award for Best Novel.
J'avais lu beaucoup de bien de ce roman et après l'avoir terminé je peux dire que les louanges étaient largement méritées. Pour moi, ce livre est un chef d'oeuvre.
Je ne peux pas ici en dire beaucoup sur l'histoire elle-même, de peur de dévoiler des éléments essentiels de l'intrigue. Je dirais simplement que Christopher Priest nous propose de suivre la longue rivalité entre deux prestidigitateurs au tournant du XIXe et du XXe siècle, avec une histoire autour des thèmes de la prestidigitation bien sûr, de l'illusion et de l'identité.
C'est un joyau d'inventivité, un roman construit selon une structure minutieuse qui fonctionne parfaitement. Cela commence doucement, on comprend progressivement où l'auteur veut nous amener, et on finit par dévorer les chapitres les uns après les autres, sans pouvoir s'arrêter. C'est en tout cas à l'image de mon expérience de lecture : un peu lente au début, le temps de se …
J'avais lu beaucoup de bien de ce roman et après l'avoir terminé je peux dire que les louanges étaient largement méritées. Pour moi, ce livre est un chef d'oeuvre.
Je ne peux pas ici en dire beaucoup sur l'histoire elle-même, de peur de dévoiler des éléments essentiels de l'intrigue. Je dirais simplement que Christopher Priest nous propose de suivre la longue rivalité entre deux prestidigitateurs au tournant du XIXe et du XXe siècle, avec une histoire autour des thèmes de la prestidigitation bien sûr, de l'illusion et de l'identité.
C'est un joyau d'inventivité, un roman construit selon une structure minutieuse qui fonctionne parfaitement. Cela commence doucement, on comprend progressivement où l'auteur veut nous amener, et on finit par dévorer les chapitres les uns après les autres, sans pouvoir s'arrêter. C'est en tout cas à l'image de mon expérience de lecture : un peu lente au début, le temps de se prendre au jeu, avant d'accélérer très nettement pour lire le dernier tiers en moins d'une journée, profitant du moindre temps libre pour lire et terminer ce livre absolument génial.
A mix of mystery, ghoulish horror, and 19c glamor, mostly told through diaries, of rivalry and obsession and deceit. I re-watched the movie after finishing this, and both leave me unsatisfied, but the selected threads and sympathies are inverted and rearranged such that most of the scenes and storylines the book made vivid as if I remembered them... only exist there.
I read this on the advice of a friend, and having loved the film. Rather than the usual "it's better than the movie," I can honestly say this and the film are both astounding in unique ways, impressive doppelgangers in their achievements surrounding their source concepts. Given the extent of difference, it's impressive what the film's screenwriters created based on this; yet at the same time the book evokes a horror and a sense of era perhaps greater than that in the film, and elicits regret that I had not read it nor anything else by Priest sooner.
Comment décrire cette lecture sans beugler de plaisir ? Ce roman difficilement classable est clairement d’inspiration victorienne, personnellement je trouve que le côté SF à peine ébauché est largement noyé sous l’ambiance fantastique qui prédomine de plus en plus au fil du récit, en particulier sur la fin.
L’histoire débute de nos jours par la rencontre de Kate Angier et Andrew Borden. La première entreprend d’éclairer le dernier sur leurs origines. Après une introduction parfaitement ancrée dans la réalité, on attaque le récit d’Alfred Borden, un genre d’autobiographie dévoilant sa vie et ses origines, avant de nous plonger dans sa carrière de magicien et sa rivalité avec Rupert Angier, alias Le Grand Danton.
La chose prend un aspect assez classique, le langage est d’époque, soigné, on a vraiment l’impression de lire le livre qu’Andrew découvre au début du récit. La narration prend parfois un étrange aspect mais on est tellement …
Comment décrire cette lecture sans beugler de plaisir ? Ce roman difficilement classable est clairement d’inspiration victorienne, personnellement je trouve que le côté SF à peine ébauché est largement noyé sous l’ambiance fantastique qui prédomine de plus en plus au fil du récit, en particulier sur la fin.
L’histoire débute de nos jours par la rencontre de Kate Angier et Andrew Borden. La première entreprend d’éclairer le dernier sur leurs origines. Après une introduction parfaitement ancrée dans la réalité, on attaque le récit d’Alfred Borden, un genre d’autobiographie dévoilant sa vie et ses origines, avant de nous plonger dans sa carrière de magicien et sa rivalité avec Rupert Angier, alias Le Grand Danton.
La chose prend un aspect assez classique, le langage est d’époque, soigné, on a vraiment l’impression de lire le livre qu’Andrew découvre au début du récit. La narration prend parfois un étrange aspect mais on est tellement happé par l’histoire et les personnages que ces “détails” restent suspendus quelque part dans notre inconscient. Ce n’est que plus tard, lors du récit tiré du journal intime de Rupert Angier que les détails troublants prennent tout leur sens. Les deux points de vue sont complémentaires. On sent plus qu’on ne devine le dénouement, l’auteur tisse tellement finement son intrigue que le mystère s’épaissit tout en nous donnant l’impression qu’on approche de la vérité. Le rythme s’accélère à l’approche des derniers chapitres, ce qui semble n’être qu’une histoire de rivalité s’avère très vite bien plus complexe et le thème du double est subtilement et progressivement développé. La part de fantastique n’envahit pas l’histoire et l’auteur n’abuse pas d’effets de manches contrairement à ses personnages qui n’ont de cesse de surpasser l’autre tout au long de leur carrière. L’écriture est superbement maîtrisée, jubilatoire, elle nous mène à une conclusion en partie attendue, mais à l’instar des magiciens dont on connait les tours, la manière d’y arriver est plus impressionnante que le secret lui-même. Réalité, illusion, double physique ou psychique, fraternité et rivalité, l’auteur exploite ces thèmes en virtuose et réalise pour le coup un vrai tour de magie, en totale adéquation avec son propos ! in love
ps: je n’ai pas encore vu le film de Christopher Nolan et je me demande bien comment on peut adapter un livre pareil, j’en dirai certainement plus sur ce blog dès le visionnage.