Crapounifon reviewed Le Syndrome de l'Orangerie by Grégoire Bouillier
Syndrome du nombrilisme ?
2 stars
L'auteur éprouve une émotion à contre-courant en voyant Les Nymphéas au Musée de l'Orangerie. Un malaise diffus mais certain, une... impression de mort.
Les mystères sur des œuvres peuvent être passionnants surtout quand l'auteur promet ce que personne n'avait vu. Je pense à l'excellent L'affaire Arnolfini de Postel.
Ici, Grégoire Bouiller enquêtera en ouvrant pistes et énumérant des anecdotes, souvent passionnantes. Ce qui gâche c'est un ton qui se veut léger mais qui devient rapidement un style lourd, très lourd. Impressions et commentaires sur ses impressions, avec quantités de parenthèses de répétitions, comme une voix off, qui rallongent et appesantissent grandement le texte. Des traits d'humour qui tombent à l'étang (me voilà contaminé). On pourrait gagner une petite centaine de pages.
C'est bien dommage, car ses impressions permettent de suivre son cheminement, son « enquête », avec des errements, parfois capilo-tractés comme il le reconnaît parfois, et digressions instructives. …
L'auteur éprouve une émotion à contre-courant en voyant Les Nymphéas au Musée de l'Orangerie. Un malaise diffus mais certain, une... impression de mort.
Les mystères sur des œuvres peuvent être passionnants surtout quand l'auteur promet ce que personne n'avait vu. Je pense à l'excellent L'affaire Arnolfini de Postel.
Ici, Grégoire Bouiller enquêtera en ouvrant pistes et énumérant des anecdotes, souvent passionnantes. Ce qui gâche c'est un ton qui se veut léger mais qui devient rapidement un style lourd, très lourd. Impressions et commentaires sur ses impressions, avec quantités de parenthèses de répétitions, comme une voix off, qui rallongent et appesantissent grandement le texte. Des traits d'humour qui tombent à l'étang (me voilà contaminé). On pourrait gagner une petite centaine de pages.
C'est bien dommage, car ses impressions permettent de suivre son cheminement, son « enquête », avec des errements, parfois capilo-tractés comme il le reconnaît parfois, et digressions instructives. J'ai fini le livre malgré son style parce qu'on y apprend de nombreuses choses sur la genèse des tableaux de Monet, sa vie, l'époque.