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Peter Hammill by Pierre-Henri Allain
Peu médiatisé, Peter Hamill est un artiste auteur-compositeur du groupe mythique Van der Graaf Generator. Il inspira aussi bien Johnny …
La bibliothèque de Babel de Borges mais en plus grand.
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Peu médiatisé, Peter Hamill est un artiste auteur-compositeur du groupe mythique Van der Graaf Generator. Il inspira aussi bien Johnny …
C’est là que nous en sommes ! Les êtres, les races et, dans les races, ces deux parties de l’humanité : l’homme et la femme, qui devraient marcher la main dans la main et dont l’antagonisme durera tant que la plus forte commandera ou croira commander à l’autre réduite aux ruses, à la domination occulte qui sont les armes des esclaves. Partout la lutte est engagée. Si l’égalité entre les deux sexes était reconnue, ce serait une fameuse brèche dans la bêtise humaine. En attendant, la femme est toujours, comme le disait le vieux Molière, le potage de l’homme. […] Jamais je n’ai compris qu’il y eût un sexe pour lequel on cherchât à atrophier l’intelligence comme s’il y en avait trop dans la race. Les filles, élevées dans la niaiserie, sont désarmées tout exprès pour être mieux trompées : c’est cela qu’on veut. […] Gare pour le vieux monde le jour où les femmes diront : C’est assez comme cela ! Elles ne lâchent pas, elles ; en elles s’est réfugiée la force, elles ne sont pas usées. Gare aux femmes ! […] Au Droit des femmes, comme partout où les plus avancés d’entre les hommes applaudissent aux idées d’égalité des sexes, je pus remarquer, comme je l’avais toujours vu avant et comme je le vis toujours après, que malgré eux et par la force de la coutume et des vieux préjugés les hommes auraient l’air de nous aider, mais se contenteraient toujours de l’air. Prenons donc notre place sans la mendier. Les droits politiques sont déjà morts. L’instruction à égal degré, le travail rétribué pour les états de femme, de manière à ne pas rendre la prostitution le seul état lucratif, c’est ce qu’il y avait de réel dans notre programme.
— Mémoires de Louise Michel, écrits par elle-même by Louise Michel
La mécanique quantique est, avec la relativité, parmi les théories les confirmées et vérifiées. Elle prédit les mesures, de manière statistique, avec une précision inédite. Pourtant elle décrit des comportements de la matière à l'échelle atomique (et parfois bien au-delà) qui défie le sens commun, voire l'entendement. Niels Bohr disait :
Quiconque n'est pas choqué par la théorie quantique ne la comprend pas.
Elle a été sujet de multiples interprétations, la science en est à poser et surtout trancher des questions philosophiques. Rien moins sur ce qu'est la réalité. Avec ses résultats déroutants, ce fût l'occasion pour certains de resservir un plat au goût très réchauffé et même rance, l'idéalisme, parfois radical. Bernard d'Espagnat, un des grands physiciens quantiques, tenta, au travers de plusieurs livres de proposer rien de moins qu'un dépassement du débat idéalisme/matérialisme. Avec A la recherche du réel, il explique magnifiquement les inégalités de Bell qui …
La mécanique quantique est, avec la relativité, parmi les théories les confirmées et vérifiées. Elle prédit les mesures, de manière statistique, avec une précision inédite. Pourtant elle décrit des comportements de la matière à l'échelle atomique (et parfois bien au-delà) qui défie le sens commun, voire l'entendement. Niels Bohr disait :
Quiconque n'est pas choqué par la théorie quantique ne la comprend pas.
Elle a été sujet de multiples interprétations, la science en est à poser et surtout trancher des questions philosophiques. Rien moins sur ce qu'est la réalité. Avec ses résultats déroutants, ce fût l'occasion pour certains de resservir un plat au goût très réchauffé et même rance, l'idéalisme, parfois radical. Bernard d'Espagnat, un des grands physiciens quantiques, tenta, au travers de plusieurs livres de proposer rien de moins qu'un dépassement du débat idéalisme/matérialisme. Avec A la recherche du réel, il explique magnifiquement les inégalités de Bell qui permettront de trancher un autre débat, celui entre Bohr et Einstein sur l'interprétation de la mécanique quantique. Pourtant, d'Espagnat ne trancha pas du tout, puisque derrière un certain flou, il s'avère qu'il prenait parti par une sorte de « néo-kantisme ».
Ce livre répond au livre de d'Espagnat, Le réel voilé, en expliquant très bien à quel point certaines des prémices de d'Espagnat recelaient sa vision. Une vision qui revient, en fin de compte, à contester le matérialisme, soi-disant avec l'aide de la mécanique quantique. Lederer, en physicien conséquent, matérialiste, explique très bien dans ce livre à quel point la vision d'un d'Espagnat est philosophiquement caduque car elle se limite elle-même. Elle se voile, pour reprendre le propos de d'Espagnat. Des aspects déroutants de la mécanique quantique, Lederer montre très bien qu'on en trouve aussi dans la mécanique classique sans que cela ne la remette en cause. Il montre également comment la dialectique peut dépasser certains débats stériles sur les grandes questions de la science. Si le livre est parfois ardu, il y a des équations et j'ai séché bien des fois, le fond reste néanmoins compréhensible avec un petit fond de connaissances philosophiques et de mécanique quantique. Une belle découverte qui permet d'appréhender la mécanique quantique avec moins de sidération et plus d'émerveillement.
Diderot, dans sa Lettre sur les aveugles, parle des philosophes qui « ...n'ayant conscience que de leur existence et des …
Attiré par ce livre qui a reçu le grand prix de l’imaginaire 2006 et beaucoup de commentaires positifs, j’ai découvert cet ouvrage… et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est vraiment pas terrible.
Prenons le style de l’auteur pour commencer, c’est (très) lourd. On a des phrases inutilement longues qui font parfois des paragraphes entiers, ajoutez à cela un vocabulaire aérologique très spécifique car inventé par l’auteur, et vous obtenez un truc complètement indigeste. Nous sommes dans un cas où l’auteur s’est fait plaisir sans prendre en compte la lisibilité pour le lecteur, j’appelle ça de la « branlette littéraire ».
Certains pourraient dire que cet ouvrage est de la SF aux vues des nombreuses (imbitables) explications sur les phénomènes aérologiques de la planète. Etant donné que ces explications ne reposent sur aucune base scientifique mais sont complètement inventé, je rangerais ce livre coté fantasy. Et c’est très bien …
Attiré par ce livre qui a reçu le grand prix de l’imaginaire 2006 et beaucoup de commentaires positifs, j’ai découvert cet ouvrage… et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est vraiment pas terrible.
Prenons le style de l’auteur pour commencer, c’est (très) lourd. On a des phrases inutilement longues qui font parfois des paragraphes entiers, ajoutez à cela un vocabulaire aérologique très spécifique car inventé par l’auteur, et vous obtenez un truc complètement indigeste. Nous sommes dans un cas où l’auteur s’est fait plaisir sans prendre en compte la lisibilité pour le lecteur, j’appelle ça de la « branlette littéraire ».
Certains pourraient dire que cet ouvrage est de la SF aux vues des nombreuses (imbitables) explications sur les phénomènes aérologiques de la planète. Etant donné que ces explications ne reposent sur aucune base scientifique mais sont complètement inventé, je rangerais ce livre coté fantasy. Et c’est très bien d’inventer un univers cohérent, le système aérologique qu’il décrit s’apparente pour moi à un système de magie, le potentiel était énorme. Généralement dans un livre de fantasy, on a une courte « fenêtre de crédulité » en début d’ouvrage où le lecteur s’attend un peu à tout et n’importe quoi. Pendant cette parenthèse l’auteur explique l’univers et les limites du système de magie, afin que le lecteur sache ce qui est possible ou pas dans cet univers et puisse y trouver de la cohérence. Le problème dans ce livre, c’est que les explications sont incompréhensibles et/ou incomplètes, tout au long du livre on ne sait pas ce qui est possible ou non, on peut s’attendre à n’importe quoi et ça génère un (gros) manque d’intérêt pour l’histoire car rien n’est crédible.
Un autre problème majeur de ce livre, c’est le manque d’enjeu. Imaginez une dizaine de personnes entraînées dès leur plus jeune âge dans des conditions extrêmes, dédiant leur vie entière à marcher et à en chier et bravant des dangers de mort, pour quoi ? Pour savoir ce qu’il y a en extreme-amont, l’origine du vent. On ne parle pas de survie ou de sauver le monde, simplement de savoir ce qu’il y a plus loin… et ils dédient leur vie entière pour ça quitte à en mourir… et 33 générations avant eux l’ont fait et ont échoué et/ou sont mort en essayant… C’est nul, j’y crois pas une seconde, savoir ce qu’il y a plus loin ne justifie pas d’y laisser sa vie.
Apparemment c’est donc très important de savoir ce qu’il y a en extreme-amont, sauf que certains viennent leur mettre des bâtons dans les roues, on ne sait pas pourquoi…
La manière dont ils ont choisi d’organiser la horde me dépasse un peu, tu prends des gamins et tu les fais traverser le monde à pied pendant 30 ans avant qu’ils puissent commencer à découvrir la zone inexplorée, les 30 ans de marches dans des conditions extrêmes sont soi-disant pour les entraîner (alors qu’il y aurait eu moyen de le faire en véhicule), sauf que les conditions dans la zone inexplorée sont très différentes, on a l’impression que les 30 ans d’entraînement servent à rien. Surtout que les trucs vraiment utiles sont les connaissances aérologique, mais les aerudits (oui parce que « érudits » c’est trop mainstream, faut inventer des noms) font de la rétention d’informations (et on ne sait pas pourquoi).
La caractérisation des personnages est superficielle. D’ailleurs l’auteur a jugé bon d’ajouter en fin d’ouvrage un descriptif de chaque personnage principaux, c’est pour moi un aveu d’échec. Ça ne m’intéresse pas qu’on me dise « machin est empathique », montrez-moi dans l’histoire une action qui me montre qu’il est empathique, c’est le principe du « show, don’t tell » en dramaturgie. Du coup on est complètement pas investi émotionnellement dans les personnages et quand ils leur arrivent une saloperie, on s’en fout.
J’ai lu jusqu’au bout, mais je me suis vraiment ennuyé, je m’attendais peut-être à une fin spectaculaire… ça n’a pas été le cas, la fin est prévisible.
Honnêtement si vous hésitez à le lire, passez votre chemin.
Diderot, dans sa Lettre sur les aveugles, parle des philosophes qui « ...n'ayant conscience que de leur existence et des …
@Ameimse@bw.heraut.eu Merci pour les infos. J'avais en effet vu le livre de Léo Henry, qui était passé sur Mauvais genres, émission de France Culture. Mais je lirais avant le livre de Régine Pernoud Hildegarde de Bingen conscience inspirée du XIIe siècle. Une médiéviste de renom dont j'avais lu un livre passionnant.
Pour Agraphon, j'avais brièvement écouté et et an avait été moins réceptif.
luvan, Henry et d'autres ont écrit un livre collectif, sous le nom d'Adorée Floupette, Les affaires du club de la rue de Rome ; janvier-août 1891.
On comprend l'autrice quand elle découvre ces textes d'une communauté de femmes du X ème siècle installée en forêt bretonne. Traductrice et historienne de formation, il y avait matière pour cette polymathe.
En entrées, un contexte historique et des témoignages notamment sur la condition des femmes et leur rapport à la nature. Ensuite des textes des différentes moniales, chacune avec ses variantes de latin, de celte, de franque et même de grec. Et surtout une poésie d'autant plus belle qu'elle n'en est pas, journaux des membres de cette communauté.
En sortie, l'autrice qui, d'une part, traduit ces textes en faisant des choix étonnants qu'elle explique. Des choix de non traduction, de genre, mais qui ne sont rapidement plus rebutants car ils renforcent la musicalité et la poésie.
Enfin il y a ce dont on ne peut parler (aphona) ni écrire (agrapha). Un mystère qui évoque une hérésie, du paganisme, sorcellerie …
On comprend l'autrice quand elle découvre ces textes d'une communauté de femmes du X ème siècle installée en forêt bretonne. Traductrice et historienne de formation, il y avait matière pour cette polymathe.
En entrées, un contexte historique et des témoignages notamment sur la condition des femmes et leur rapport à la nature. Ensuite des textes des différentes moniales, chacune avec ses variantes de latin, de celte, de franque et même de grec. Et surtout une poésie d'autant plus belle qu'elle n'en est pas, journaux des membres de cette communauté.
En sortie, l'autrice qui, d'une part, traduit ces textes en faisant des choix étonnants qu'elle explique. Des choix de non traduction, de genre, mais qui ne sont rapidement plus rebutants car ils renforcent la musicalité et la poésie.
Enfin il y a ce dont on ne peut parler (aphona) ni écrire (agrapha). Un mystère qui évoque une hérésie, du paganisme, sorcellerie ou « druidisme », mais aussi quelque chose qu'on ne peut communiquer, transmettre, d'ineffable.
Contre cette liberté de ton, ce mystère, les curés, d'alors et postérieurs, ne pouvaient que mettre sous le boisseau ces textes.
Cette communauté a commencé par... une ermite, la doyenne, la plus lettrée. Elle a accueilli ensuite plusieurs femmes, dont une noble et son esclave qui y seront sur un pied d'égalité.
Une sororité au départ dans la promiscuité d'une grotte, proximité entre elles et avec la nature. Certains passages sont imprégnés de sensualité et d'érotisme.
Cela pourrait évoquer les fadaises du « féminin sacré » mais outre que ce serait anachronique ce serait abaisser ces textes aux bas horizons actuels.
Ainsi s'établit une communauté improvisée sans l'autorité tutélaire d'un prêtre comme cela devrait, au moins au XIIème. Le pouvoir de l'Eglise et le féodalisme se raffermissent. Cela évoque plus sérieusement Hildegarde von Bingen, qui, elle aussi, fonda une communauté, dont l'autorité tutélaire masculine fût formelle. Et certains émettent l'hypothèse que ses remèdes végétaux (eux aussi récupérés par le new age) seraient, au moins inspirés sinon plus, par la communauté de ce livre. Ce qui nous amène à Trotula de Salerne, femme-médecin italienne. Et enfin Christine de Pizan et sa Cité des Dames, ici évoquée, utopie d'un siècle précédent celle de More. Et dont le sort des femmes est éminemment plus enviable dans la première.
Il y a plusieurs parties :
- la traduction des textes
- leur exégèse, un glossaire et les explications sur les choix de traductionsl
- l'auteur racontant son séjour près du lieu présumé de la communauté Adsagsonae Fons. C'est parfois dispensable mais cela renforce le contraste avec la dernière partie
- puis une dernière partie hallucinante dans laquelle la mise en abyme se transforme en voyage temporelle, expérience mystique et télépathique.
A priori peu féru de ce genre, c'était ici captivant, luvan réussissant à transcrire l'expérience.
Grotte, faille temporelle, on pourra penser à l'excellente série allemande Dark. Ici le fantastique est au service de l'écriture devenant une expérience en soi. Une très bonne surprise dont je remercie @Ameimse@bw.heraut.eu d'avoir parler ici.
On retrouve le trio de la série originale, Renaissance. On ne croisera pas une humanité en perdition, sauf que nous serons, là aussi, bien avant la Renaissance. C'est un des aspects qui faisait l'originalité de la série, une confédération extraterrestre venue en aide à cette humanité. Mais on retrouve les intrigues militaro-diplomatiques et les Ouröbörös en méchants un peu trop idéaux, prédateurs à tout point de vue et viandards. Toujours une couverture magnifique et des dessins à l'avenant, vaisseaux, nature, tout est étonnant.
Livre écrit donc en 1920, alors que la guerre civile fait rage dans la jeune Russie soviétique. Les puissances qui s'étaient fait la guerre pendant 4 ans avec la peau de leurs ouvriers et paysans respectifs s'allient pour abattre la Russie révolutionnaire. Mais les révoltes grondent aussi dans ces pays, l'Allemagne au premier chef, avec l'insurrection puis la révolution de fin 1918. De jeunes organisations révolutionnaires fleurissent, dont les Spartakistes qui deviendront le Parti communiste d'Allemagne. La Russie, arriérée sur bien des points, avaient besoin de cette extension de la lutte dans les pays, certes dévastés, mais avancés.
Si l'histoire a montré tragiquement que l'enthousiasme et la rage après les morts et les privations, ne font pas une politique. Ce livre explique qu'il en est de même si ces organisations prennent leurs désirs pour la réalité. Malheureusement, l'échec des révolutions en Europe fera que ces partis passeront du stade juvénile, …
Livre écrit donc en 1920, alors que la guerre civile fait rage dans la jeune Russie soviétique. Les puissances qui s'étaient fait la guerre pendant 4 ans avec la peau de leurs ouvriers et paysans respectifs s'allient pour abattre la Russie révolutionnaire. Mais les révoltes grondent aussi dans ces pays, l'Allemagne au premier chef, avec l'insurrection puis la révolution de fin 1918. De jeunes organisations révolutionnaires fleurissent, dont les Spartakistes qui deviendront le Parti communiste d'Allemagne. La Russie, arriérée sur bien des points, avaient besoin de cette extension de la lutte dans les pays, certes dévastés, mais avancés.
Si l'histoire a montré tragiquement que l'enthousiasme et la rage après les morts et les privations, ne font pas une politique. Ce livre explique qu'il en est de même si ces organisations prennent leurs désirs pour la réalité. Malheureusement, l'échec des révolutions en Europe fera que ces partis passeront du stade juvénile, gauchisme, à la dégénérescence, le stalinisme.
Après la lecture du livre sur Richard Müller dans lequel on voit la débandade politique de la révolution allemande, cette lecture remet les points sur les «i».
P.-S. : Le terme de gauchisme a pris une autre signification en Mai 68, qui vit fleurir des organisations à la gauche du PCF. Ce dernier l'employant pour les dénigrer. Mais, comme souvent, ces organisations s'en revendiquèrent parfois pour mieux se démarquer du stalinisme.
La maladie infantile du communisme (Le «communisme de gauche») fut publié par Lénine en juillet 1920. Cette oeuvre s'insère dans …
La maladie infantile du communisme (Le «communisme de gauche») fut publié par Lénine en juillet 1920. Cette oeuvre s'insère dans …
Le 15 janvier, Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht furent arrêtés. Alors qu'Emil Eichhorn [dirigeant USPD] avait fui à Brunswick, les deux chefs spartakistes avaient refusé de quitter Berlin et étaient entrés dans la clandestinité. Cela causa leur perte. Le 13 janvier, le Vörwarts [journal central du SPD] avait déjà appelé à leur assassinat sous le couvert d'un poème « humoristique », et c'est volontiers que des soldats de la Garde à cheval se chargèrent de cette mission
— Richard Müller by Ralf Hoffrogge (Page 117)