This book is crazy, to say the least, and I think it will take a loooooot of time for me to truly process it. It's absorbing though, especially in later chapters, and I had fun reading it!
Review of 'Der Doppelgänger. Ein Petersburger Poem.' on 'Goodreads'
5 stars
Um genau zu sein habe ich nicht die bekannte Version des Doppelgängers gelesen, sondern die Urversion, welche das erste Mal in einer deutschen Übersetzung im Galiani Berlin Verlag erschienen ist. Die bekannte Version stammt nicht aus 1846/47 sondern 1866 und ist eine überarbeitete Version Dostojewskis. Nun habe ich nur die Urfassung gelesen, doch ist es wohl so, dass die neue Version viele Logiklücken aufweist und in einem gänzlich anderen, weil politischen, Kontext spielt. Ich kann diese Urversion nur uneingeschränkt empfehlen, ein Roman, welcher seiner Zeit vorraus war.
This book is definitely one of Dostoevsky's more peculiar pieces but nonetheless leaves some form of obscure imprint on your mind once exposed to it. The Double presents much to be looked at in terms of identity, individuality, and expression—it is most certainly more than just its unnerving, somewhat idiosyncratic portrayal of a man's sanity deteriorating.
Review of 'Le double : poème pétersbourgeois' on 'Goodreads'
2 stars
Ce livre était dans ma PAL depuis des lustres, j’ai fini par l’ouvrir, en luttant pour ne pas le refermer. L’intrigue est par définition troublante et digne d’intérêt. Les histoires mêlant réalité, fantastique, et semant de préférence le doute, c’est tout à fait mon truc. Toutefois, l’auteur a sciemment fait le choix de faire transpirer l’état d’esprit de son héros, Monsieur Goliadkine, dans son style, et là, on accroche, ou pas. J’avoue que j’ai eu du mal à le finir, d’ailleurs j’ai un peu triché sur la fin et j’ai lu plutôt en biais. J’ai vraiment eu du mal avec ce parti pris, la lecture est devient pénible, les phrases sont saccadées, parfois inachevées, les mots souvent choisis en dépit du bon sens, reflétant parfaitement l’état mental du personnage, la plupart du temps en pleine confusion, hagard ou inquiet. Objectivement, on ne peut qu’applaudir l’idée et la prouesse. Néanmoins, le …
Ce livre était dans ma PAL depuis des lustres, j’ai fini par l’ouvrir, en luttant pour ne pas le refermer. L’intrigue est par définition troublante et digne d’intérêt. Les histoires mêlant réalité, fantastique, et semant de préférence le doute, c’est tout à fait mon truc. Toutefois, l’auteur a sciemment fait le choix de faire transpirer l’état d’esprit de son héros, Monsieur Goliadkine, dans son style, et là, on accroche, ou pas. J’avoue que j’ai eu du mal à le finir, d’ailleurs j’ai un peu triché sur la fin et j’ai lu plutôt en biais. J’ai vraiment eu du mal avec ce parti pris, la lecture est devient pénible, les phrases sont saccadées, parfois inachevées, les mots souvent choisis en dépit du bon sens, reflétant parfaitement l’état mental du personnage, la plupart du temps en pleine confusion, hagard ou inquiet. Objectivement, on ne peut qu’applaudir l’idée et la prouesse. Néanmoins, le personnage apparaissant dès les premières pages comme une individu pour le moins perturbé, j’ai eu du mal à douter et pour moi la question de savoir s’il s’agit de la réalité ou pas ne m’a pas trop effleurée, même si certains éléments restent ambigus. Ce que j’ai cru comprendre du dénouement me conforte dans mon interprétation. Personnalité double, schizophrénie, paranoïa, ou double malfaisant, tout à l’opposé de son original, venu le hanter pour le supplanter. Histoire sympathique, personnages torturés, situation de cauchemar, mais un style volontairement schizophrénique qui m’a donné envie de sauter des passages.
Notons qu’il s’agit d’une traduction récente d’André Markowicz, plus fidèle à l’esprit et au style de l’auteur.