Wolfie reviewed Under the Dome by Stephen King
Review of 'Under the Dome' on 'Storygraph'
4 stars
Incredibly epic and fast paced despite its length
First Scribner hardcover edition, 1074 pages
English language
Published Nov. 10, 2009 by Scribner.
Under the Dome is the story of the small town of Chester's Mill, Maine which is inexplicably and suddenly sealed off from the rest of the world by an invisible force field. No one can get in and no one can get out.
When food, electricity and water run short, the normal rules of society are changed. A new and more sinister social order develops, Dale Barbara, a young Iraq veteran, teams up with a handful of intrepid citizens to fight against the corruption that is sweeping through the town and to try to discover the source of the Dome before it is too late...
Under the Dome is the story of the small town of Chester's Mill, Maine which is inexplicably and suddenly sealed off from the rest of the world by an invisible force field. No one can get in and no one can get out.
When food, electricity and water run short, the normal rules of society are changed. A new and more sinister social order develops, Dale Barbara, a young Iraq veteran, teams up with a handful of intrepid citizens to fight against the corruption that is sweeping through the town and to try to discover the source of the Dome before it is too late...
Incredibly epic and fast paced despite its length
Voici un bon gros double-pavé totalement jouissif jusqu’à ses dernières pages. Point de véritable horreur ou ni de pure de science-fiction dans ce roman psychologique qui flirte avec le sadisme. King nous isole un petit village du reste du monde. Pas d’explication, aucune raison particulière pour qu’un beau jour le village se retrouve prisonnier d’une barrière invisible et indestructible. Les efforts du monde extérieur pour détruire le dôme sont vains, et assez pathétiques dans l’ensemble. L’armée américaine en a mal à l’ego.
Mais peu importe l’origine du pourquoi du comment, l’intérêt réside dans le village, dans sa population, diverse et variée, qui se retrouve livrée à elle-même. Ou plutôt livrée à son maire et à son adjoint, le véritable homme fort de la ville, qui assoie son pouvoir dans l’ombre du premier conseiller (équivalent de notre maire, donc).
On entre vite dans le vif du sujet, et c’est dans une …
Voici un bon gros double-pavé totalement jouissif jusqu’à ses dernières pages. Point de véritable horreur ou ni de pure de science-fiction dans ce roman psychologique qui flirte avec le sadisme. King nous isole un petit village du reste du monde. Pas d’explication, aucune raison particulière pour qu’un beau jour le village se retrouve prisonnier d’une barrière invisible et indestructible. Les efforts du monde extérieur pour détruire le dôme sont vains, et assez pathétiques dans l’ensemble. L’armée américaine en a mal à l’ego.
Mais peu importe l’origine du pourquoi du comment, l’intérêt réside dans le village, dans sa population, diverse et variée, qui se retrouve livrée à elle-même. Ou plutôt livrée à son maire et à son adjoint, le véritable homme fort de la ville, qui assoie son pouvoir dans l’ombre du premier conseiller (équivalent de notre maire, donc).
On entre vite dans le vif du sujet, et c’est dans une ambiance faussement décontractée que le dôme s’abat sur Chester’ s Mill. La chose invisible fait du dégât, du gros, et fait aussi des victimes. King ne nous épargne pas les détails des morts violentes qui égaient le début du livre. Pourtant cette violence n’est rien comparée à ce que va suivre. Car comme le héros le dit souvent avec un certain fatalisme : « le pire, c’est qu’on n’a pas encore vu le pire ».
Emprisonnée sous le dôme, la population va se retrouver à la merci de Big Jim Rennie, grisé par la perspective de soumettre la ville entière à son pouvoir. Le héros, un ancien soldat devenu cuistot de passage à Chester’ s Mill, va très vite faire office de sauveur lorsque l’armée le nomme colonel et lui donne tout pouvoir sur la ville.
Les choses ne se passent évidemment pas comme prévu, et une rivalité s’installe entre Big Jim Rennie le pourri sans scrupule et Dale Barbara le héros malgré lui. Ce dernier affiche une zen attitude à toute épreuve, voit les coups venir à l’avance et se montre un brin fataliste. Big Jim Renni n’a peur de rien et laisse livre court à ses pulsions de pouvoir. Une milice est mise en place, pour mieux procéder à une manipulation massive de l’opinion publique. Des clans se forment, une résistance apparaît.
Un peu de SF, un peu de gore, beaucoup de psychologie et une sacrée étude sociocomportementale, pour finir sur un dénouement finement mis en place. Joie !
Voici un bon gros double-pavé totalement jouissif jusqu’à ses dernières pages. Point de véritable horreur ou ni de pure de science-fiction dans ce roman psychologique qui flirte avec le sadisme. King nous isole un petit village du reste du monde. Pas d’explication, aucune raison particulière pour qu’un beau jour le village se retrouve prisonnier d’une barrière invisible et indestructible. Les efforts du monde extérieur pour détruire le dôme sont vains, et assez pathétiques dans l’ensemble. L’armée américaine en a mal à l’ego.
Mais peu importe l’origine du pourquoi du comment, l’intérêt réside dans le village, dans sa population, diverse et variée, qui se retrouve livrée à elle-même. Ou plutôt livrée à son maire et à son adjoint, le véritable homme fort de la ville, qui assoie son pouvoir dans l’ombre du premier conseiller (équivalent de notre maire, donc).
On entre vite dans le vif du sujet, et c’est dans une …
Voici un bon gros double-pavé totalement jouissif jusqu’à ses dernières pages. Point de véritable horreur ou ni de pure de science-fiction dans ce roman psychologique qui flirte avec le sadisme. King nous isole un petit village du reste du monde. Pas d’explication, aucune raison particulière pour qu’un beau jour le village se retrouve prisonnier d’une barrière invisible et indestructible. Les efforts du monde extérieur pour détruire le dôme sont vains, et assez pathétiques dans l’ensemble. L’armée américaine en a mal à l’ego.
Mais peu importe l’origine du pourquoi du comment, l’intérêt réside dans le village, dans sa population, diverse et variée, qui se retrouve livrée à elle-même. Ou plutôt livrée à son maire et à son adjoint, le véritable homme fort de la ville, qui assoie son pouvoir dans l’ombre du premier conseiller (équivalent de notre maire, donc).
On entre vite dans le vif du sujet, et c’est dans une ambiance faussement décontractée que le dôme s’abat sur Chester’ s Mill. La chose invisible fait du dégât, du gros, et fait aussi des victimes. King ne nous épargne pas les détails des morts violentes qui égaient le début du livre. Pourtant cette violence n’est rien comparée à ce que va suivre. Car comme le héros le dit souvent avec un certain fatalisme : « le pire, c’est qu’on n’a pas encore vu le pire ».
Emprisonnée sous le dôme, la population va se retrouver à la merci de Big Jim Rennie, grisé par la perspective de soumettre la ville entière à son pouvoir. Le héros, un ancien soldat devenu cuistot de passage à Chester’ s Mill, va très vite faire office de sauveur lorsque l’armée le nomme colonel et lui donne tout pouvoir sur la ville.
Les choses ne se passent évidemment pas comme prévu, et une rivalité s’installe entre Big Jim Rennie le pourri sans scrupule et Dale Barbara le héros malgré lui. Ce dernier affiche une zen attitude à toute épreuve, voit les coups venir à l’avance et se montre un brin fataliste. Big Jim Renni n’a peur de rien et laisse livre court à ses pulsions de pouvoir. Une milice est mise en place, pour mieux procéder à une manipulation massive de l’opinion publique. Des clans se forment, une résistance apparaît.
Un peu de SF, un peu de gore, beaucoup de psychologie et une sacrée étude sociocomportementale, pour finir sur un dénouement finement mis en place. Joie !
Not bad. This is the first of his books I've picked up since The Dark Tower ended in 2004. It's definitely a Stephen King book. It's got that thing going where all the characters talk like they're from 1970's New England.
According to the author's note at the end, he first came up with the idea and wrote a little bit of it in 1977, but stopped because he wasn't confident in his ability to plausibly describe the conditions that might obtain in a town sealed off from the outside world by an invisible wall. I'd be interested to find out which portions of the story were original and which were added during his 2007 writing sessions, because there are really two stories here. There's a sort of cosmic horror piece about being toyed with by unknown inhuman forces that bookends a political horror piece about living in a polity …
Not bad. This is the first of his books I've picked up since The Dark Tower ended in 2004. It's definitely a Stephen King book. It's got that thing going where all the characters talk like they're from 1970's New England.
According to the author's note at the end, he first came up with the idea and wrote a little bit of it in 1977, but stopped because he wasn't confident in his ability to plausibly describe the conditions that might obtain in a town sealed off from the outside world by an invisible wall. I'd be interested to find out which portions of the story were original and which were added during his 2007 writing sessions, because there are really two stories here. There's a sort of cosmic horror piece about being toyed with by unknown inhuman forces that bookends a political horror piece about living in a polity driven mad by fear and willing to suspend civilized government in favor of an authoritarian who promises protection. The former almost seems like it was a short story pressed into service as a setup for the latter, which reads like an obvious reaction to the Bush years.
This is an extremely good Stephen King book. It is as ambitious as his epic works, like The Stand and It, and he pulls it off.
This is an extremely good Stephen King book. It is as ambitious as his epic works, like The Stand and It, and he pulls it off.
I read it in one day, in very nearly one sitting.
I don't read much King. No real reason, the movie adaptations are always interesting, I just don't read him. But when I saw this title listed on Amazon, i had to see what it was about.
Glad I did. Really good read. he kinda wraps it up in a hurry, which after investing so much time leading up to the end, a few more pages/chapters to really close it wouldn't hurt my feelings, but ending aside, awesome book.
Definitely a good read.
I don't read much King. No real reason, the movie adaptations are always interesting, I just don't read him. But when I saw this title listed on Amazon, i had to see what it was about.
Glad I did. Really good read. he kinda wraps it up in a hurry, which after investing so much time leading up to the end, a few more pages/chapters to really close it wouldn't hurt my feelings, but ending aside, awesome book.
Definitely a good read.