Je viens de finir et franchement c’était trop court, mais quelle histoire ! Suite à une épidémie aussi insolite qu’inexpliquée (car on ne nous dit pas grand-chose des origines du fléau), l’Humanité se transforme en une multitude de vampires assoiffés. Robert Neville est désormais seul face à ces monstres, pas tout à fait morts mais pas très vivants non plus, enfin cela dépend, il faut lire le livre pour voir la différence. Bref, le quotidien de Neville est rythmé par des trucidations de vampires, la consolidation de sa maison, l’étude, et des beuveries occasionnelles. Le contexte est carrément angoissant, un homme seul face à ses anciens amis et voisins, plus tout à fait eux-mêmes, luttant pour sa survie. Classique mais efficace. La conclusion est une jolie réflexion sur l’Humanité, l’homme face à ses monstres, ses légendes. Car qui du vampire et du dernier Homme est vraiment une légende ?