L'Étranger is a 1942 novella by French author Albert Camus. Its theme and outlook are often cited as examples of Camus' philosophy, absurdism coupled with existentialism, though Camus personally rejected the latter label.The title character is Meursault, an indifferent French Algerian described as "a citizen of France domiciled in North Africa, a man of the Mediterranean, an homme du midi yet one who hardly partakes of the traditional Mediterranean culture." He attends his mother's funeral. Weeks later, he kills an Arab man in French Algiers, who was involved in a conflict with one of Meursault's neighbors. Meursault is tried and sentenced to death. The story is divided into two parts, presenting Meursault's first-person narrative view before and after the murder, respectively.
In January 1955, Camus wrote this:
I summarized The Stranger a long time ago, with a remark I admit was highly paradoxical: "In our society any man who does …
L'Étranger is a 1942 novella by French author Albert Camus. Its theme and outlook are often cited as examples of Camus' philosophy, absurdism coupled with existentialism, though Camus personally rejected the latter label.The title character is Meursault, an indifferent French Algerian described as "a citizen of France domiciled in North Africa, a man of the Mediterranean, an homme du midi yet one who hardly partakes of the traditional Mediterranean culture." He attends his mother's funeral. Weeks later, he kills an Arab man in French Algiers, who was involved in a conflict with one of Meursault's neighbors. Meursault is tried and sentenced to death. The story is divided into two parts, presenting Meursault's first-person narrative view before and after the murder, respectively.
In January 1955, Camus wrote this:
I summarized The Stranger a long time ago, with a remark I admit was highly paradoxical: "In our society any man who does not weep at his mother's funeral runs the risk of being sentenced to death." I only meant that the hero of my book is condemned because he does not play the game.
The Stranger's first edition consisted of only 4,400 copies, which was so few that it could not be a best-seller. Since the novella was published during the Nazi occupation of France, there was a possibility that the Propaganda-Staffel would censor it, but a representative of the Occupation authorities felt it contained nothing damaging to their cause, so it was published without omissions. However, the novel was well received in anti-Nazi circles in addition to Jean-Paul Sartre's article "Explication de L'Étranger".Translated four times into English, and also into numerous other languages, the novel has long been considered a classic of 20th-century literature. Le Monde ranks it as number one on its 100 Books of the Century.
The novel was twice adapted as films: Lo Straniero (1967) (Italian) by Luchino Visconti and Yazgı (2001, Fate) by Zeki Demirkubuz (Turkish).
I can relate. Here’s someone drifting through life. Things happen to him, each as inconsequential as the last. My depression makes me think that way more often than not. In fact, this book may be the best representation of how my depression manifests — not a heavy dragging sadness so much as a robotic indifference. I am as indifferent to the universe as it is to me.
Ich habe »Die Peste« nicht gelesen, denke aber das »Der Fremnde« ungefähr doppelt so gut ist, da nur halb so lang. Ja, ja, ja, Existentialismus usw. usw. Ich dachte, das man mal was von Camus gelesen haben müsste, und das habe ich jetzt auch abgehakt. Ich fand's einfach nur blöd. Meursault interessiert sich für gar nichts (s. Existentialismus), und ich weiß nicht, wieso ich mich für Meursault interessieren sollte.
This book is straight-forward. A trip into the mind of a man, who acts and thinks like a stoic; his journey through life is simple, basically because he does what he wants and doesn't care for much. He's easily bored and seemingly steers away from what he's not attracted to. He doesn't even do a lot of "mandatory" stuff when he doesn't want to.
Even though I like the descriptions in the book as well as the plot, it's what's not there which interests me most; explanations to the man's behaviour are scarce, and this book is to me akin to Antonioni's "L'Avventura", where a clear plot is far from obvious, if even there.
All in all: short, concise and well-written. Highly interesting, mainly because it's so post-modern.
1) ''C'est un frôlement qui m'a révéillé. D'avoir fermé les yeux, la pièce m'a paru encore plus éclatante de blancheur. Devant moi, il n'y avait pas une ombre et chaque objet, chaque angle, toutes les courbes se dessinaient avec une pureté blessante pour les yeux. C'est à ce moment que les amis de maman sont entrés. Ils étaient en tout une dizaine, et ils glissaient en silence dans cette lumière aveuglante. Ils se sont assis sans qu'aucune chaise grinçât. Je les voyais comme je n'ai jamais vu personne et pas un détail de leurs visages ou de leurs habits ne m'échappait. Pourtant je ne les entendais pas et j'avais peine à croire à leur réalité.''
2) ''À travers les lignes de cyprès qui menaient aux collines près du ciel, cette terre rousse et verte, ces maisons rares et bien dessinées, je comprenais maman. Le soir, dans ce pays, devait être …
1) ''C'est un frôlement qui m'a révéillé. D'avoir fermé les yeux, la pièce m'a paru encore plus éclatante de blancheur. Devant moi, il n'y avait pas une ombre et chaque objet, chaque angle, toutes les courbes se dessinaient avec une pureté blessante pour les yeux. C'est à ce moment que les amis de maman sont entrés. Ils étaient en tout une dizaine, et ils glissaient en silence dans cette lumière aveuglante. Ils se sont assis sans qu'aucune chaise grinçât. Je les voyais comme je n'ai jamais vu personne et pas un détail de leurs visages ou de leurs habits ne m'échappait. Pourtant je ne les entendais pas et j'avais peine à croire à leur réalité.''
2) ''À travers les lignes de cyprès qui menaient aux collines près du ciel, cette terre rousse et verte, ces maisons rares et bien dessinées, je comprenais maman. Le soir, dans ce pays, devait être comme une trève mélancolique. Aujourd'jui, le soleil débordant qui faisait tressaillir le paysage le rendait inhumain et déprimant.''
3) ''C'est alors que tout a vacillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m'a semblé que le ciel s'ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu. Tout mon être s'est tendu et j'ai crispé ma main sur le révolver. La gâchette a cédé, j'ai touché le ventre poli de la crosse et c'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur.''
4) ''Je n'avais pas compris à quel point les jours pouvaient être à la fois longs et courts. Longs à vivre sans doute, mais tellement distendus qu'ils finissaient par déborder les uns sur les autres. Ils y perdaient leur nom. Les mots hier ou demain étaient les seuls qui gardaient un sens pour moi.''
5) ''Pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai pensé à maman. Il m'a semblé que je comprenais pourquoi à la fin d'une vie elle avait pris un «fiancé», pourquoi elle avait joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s'éteignaient, le soir était comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s'y sentire libérée et prête à tout revivre. Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été heureux, et que je l'étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaitre qu'il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu'ils m'acceullent avec des cris de haine.''
Meursault, the outsider, is a character lacking passion, who lives his life by a doctrine of rational thinking and something close to ennui. It is extremely hard to fault this story - each chapter throws up a powerful visual memory, and the characters that surround Meursault are painted through his cogent perceptions of them. This is a wonderful book that leaves a lasting impression.
Instantly captivating story. Very easy to read, although that may be partially because I enjoy shorter books! I can definitely relate to Meursault and the way he reacts to people and how he thinks about things. Coincidentally the second 1940s novel I've read this summer; enjoyed it much more than Sheltering Sky, although both seem to reflect the existential makeup of the WWII era.
This book is originally in French, so I'm hoping won't be as hard to figure out as the last French book I attempted to read. Plus, Camus is pretty good about using everyday language and so far the first chapter has been mostly w/in my grasp. On y va!